Des soldats israéliens tués lors d'une attaque par balle alors que l'opération en Cisjordanie se poursuit
Attaque meurtrière en Cisjordanie
Deux soldats israéliens ont été tués lors d'une attaque à Tayasir, alors que l'armée poursuit son opération dans le nord de la Cisjordanie. Cette opération vise à lutter contre les groupes armés palestiniens qui se renforcent dans la région.
Huit autres soldats ont été blessés lorsque un tireur palestinien a ouvert le feu à un poste de contrôle. L'assaillant a été abattu, selon un communiqué militaire.
Contexte de l'opération
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lancé cette opération le 21 janvier, peu après un cessez-le-feu à Gaza. Elle a été étendue à Tulkarm et Tubas la semaine dernière, entraînant une escalade des violences.
Depuis le début de l'année, le ministère palestinien de la santé a rapporté la mort de 70 Palestiniens, y compris des victimes à Jérusalem-Est. Ces chiffres incluent 25 personnes tuées dans la région de Jenin.
Réactions à l'attaque
Hamas et le Jihad islamique palestinien ont salué cette attaque, la qualifiant de réponse aux opérations israéliennes. Cependant, ils n'ont pas revendiqué la responsabilité directe de l'incident.
Le chef du commandement central des forces israéliennes a déclaré que cette attaque démontre la nécessité de l'opération anti-terroriste en Cisjordanie. Il a affirmé que l'armée est déterminée à poursuivre et à étendre ses actions.
Situation à Jenin
La situation à Jenin est décrite comme catastrophique par un responsable de l'ONU. Les forces israéliennes, soutenues par des hélicoptères et des drones, mènent des raids dans le camp de réfugiés de Jenin.
Des centaines de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon des témoignages. Les explosions ont eu lieu alors que des enfants devaient retourner à l'école, provoquant une grande inquiétude parmi la population.
Impact sur les infrastructures
Les forces israéliennes ont démoli 23 structures dans le camp de réfugiés de Jenin, où des laboratoires d'explosifs et des infrastructures militaires étaient situés. Cette opération a été perçue comme une escalade des tensions dans la région.
Juliette Touma, porte-parole de l'UNRWA, a signalé que l'agence n'avait reçu aucun avertissement concernant les explosions. Les lois israéliennes interdisant les activités de l'UNRWA sur le sol israélien ont également été mises en œuvre récemment, exacerbant la situation humanitaire.
Conclusion
La violence en Cisjordanie continue d'escalader, avec des conséquences tragiques pour les civils. Les opérations militaires israéliennes visent à rétablir l'ordre, mais elles engendrent également des souffrances humaines et des destructions massives.
