Dans un contexte de tensions commerciales, CUSMA pourrait être la solution pour sortir de la guerre commerciale avec les États-Unis. Donald Trump, lors d'une récente rencontre avec le Premier ministre canadien Mark Carney, a défendu cet accord, laissant entrevoir une possibilité de relancer les discussions.
Les leaders d'affaires canadiens expriment un optimisme prudent quant à l'évolution de la politique commerciale américaine après la réunion entre Trump et Carney. Les discussions ont permis d'identifier CUSMA comme un potentiel point de départ pour apaiser les tensions.
Trump a affirmé que l'accord n'était pas mort, soulignant son efficacité. Il a toutefois ajouté que sa mise en œuvre dépendait du respect des règles par les parties concernées. Cela pourrait redéfinir les paramètres des négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis.
Depuis le début du conflit commercial, Goldy Hyder, président du Business Council of Canada, a soutenu que CUSMA est le meilleur mécanisme pour résoudre les différends. Il a noté que de nombreuses entreprises canadiennes n'avaient pas encore pris les mesures nécessaires pour se conformer à cet accord.
Les accusations de Trump concernant la non-conformité des produits canadiens pourraient être atténuées si ces entreprises suivaient le processus requis. Selon RBC, plus de 94 % des exportations canadiennes vers les États-Unis pourraient être conformes aux règles d'origine de CUSMA.
Les plaintes de Trump concernant divers secteurs, allant de l'automobile à l'énergie, compliquent la situation. Cependant, son soutien à CUSMA pourrait offrir une avantage stratégique pour le Canada. Frank McKenna, ancien diplomate, a été surpris par cette défense de l'accord.
Carney a souligné la nécessité de modifications à l'accord, en mentionnant que certaines méthodes de tarification ont exploité des aspects existants de CUSMA. Cela pourrait ouvrir la voie à des discussions constructives.
Les associations d'affaires exhortent les politiciens à avancer dans les négociations, car l'incertitude liée aux tarifs pèse sur les investissements. Carney a affirmé que le Canada n'est pas à vendre, et le ton positif de la réunion pourrait être un tournant.
Les discussions devraient se poursuivre, avec un rendez-vous prévu lors du sommet du G7 à Kananaskis. Bien que CUSMA ne soit pas censé être renégocié avant 2026, Hyder suggère une rencontre entre le Canada, le Mexique et les États-Unis pour relancer les pourparlers.
La récente rencontre entre Trump et Carney a ouvert une perspective nouvelle pour les négociations commerciales. Bien que des défis subsistent, il est crucial pour le Canada de saisir cette opportunité pour avancer. Les discussions autour de CUSMA pourraient bien être la clé pour sortir de cette impasse commerciale.