« Il va trouver une solution » : Après le refus de son asile politique en France, Paul Watson espère un geste d’Emmanuel Macron

Introduction

Paul Watson, le fondateur de l'association Sea Shepherd, a récemment exprimé son mécontentement suite à un refus de droit d'asile en France. Arrivé fin 2024, il a déposé sa demande en février 2025, mais celle-ci a été rejetée. Watson a critiqué cette décision, la qualifiant de « politique » et a soulevé des inquiétudes concernant sa sécurité.

Refus de l'asile

Watson a déclaré sur BFMTV qu'il était déçu par la décision de l'Ofpra, qui a jugé ses activités dans les océans du Sud comme « étranges » et potentiellement illégales. Il a ajouté que, malgré les affirmations de l'Ofpra, la décision semblait motivée par des considérations politiques.

Selon l'Ofpra, la levée de la notice rouge par Interpol le 22 juillet dernier a été prise en compte. Toutefois, ils ont estimé qu'il pourrait être extradé vers le Japon s'il retournait au Canada ou aux États-Unis, ce qui a soulevé des doutes sur sa sécurité.

Menaces d'extradition

Watson a souligné les menaces persistantes qui pèsent sur lui, affirmant que le Japon cherche activement à l'extrader. Il a critiqué la position de l'Ofpra, qui considère sa citoyenneté américaine comme une protection. Selon lui, cette vision est naïve et ne reflète pas la réalité politique actuelle.

Il a déclaré : « Être citoyen américain n'est pas une garantie que je ne vais pas être extradé vers le Japon. » Cette déclaration met en lumière les risques auxquels il fait face en raison de son activisme pour la protection des baleines.

Contexte de son arrivée en France

Watson, âgé de 74 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois l'année dernière. Le Danemark a rejeté une demande d'extradition du Japon, où il est accusé d'être coresponsable de dommages en 2010. Cette situation a conduit Watson à chercher refuge en France, espérant un soutien.

Il a exprimé son espoir d'obtenir une décision favorable d'Emmanuel Macron, affirmant : « Je pense qu'il va trouver une solution. » Watson aspire également à obtenir la nationalité française, soulignant le soutien populaire dont il bénéficie dans le pays.

Engagement environnemental

Watson a toujours été un fervent défenseur de l'environnement, et il a exprimé son désir de contribuer à l'héritage écologique de la France. Il a mentionné que le pays a un bon bilan en matière de protection de l'environnement, notamment grâce à des figures comme Jacques Cousteau.

Il a déclaré : « Ce serait formidable » d'obtenir la nationalité française, soulignant l'importance de la protection de la biodiversité et des océans. Son engagement pour la cause environnementale reste fort, malgré les défis qu'il rencontre.

Conclusion

Le parcours de Paul Watson en France illustre les défis auxquels font face les militants écologistes. Son refus d'asile soulève des questions sur la sécurité des activistes et l'impact des décisions politiques. Watson continue de lutter pour ses convictions tout en espérant une issue favorable à sa situation.