Les dirigeants européens ont exprimé leur ferme position concernant les frontières de l'Ukraine. Ils affirment que les frontières ukrainiennes ne doivent pas être redessinées par la force. Cette déclaration intervient à deux jours d'un sommet entre les États-Unis et la Russie sur la situation en Ukraine.
Dans une déclaration, les leaders européens ont souligné que le peuple ukrainien doit avoir la liberté de décider de son avenir. Ils ont également insisté sur le respect des principes d'intégrité territoriale et ont déclaré que les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force.
Cette déclaration met en lumière l'inquiétude croissante des pays européens face aux actions de Moscou en Ukraine. De nombreux pays, notamment ceux limitrophes à la Russie, craignent que la situation actuelle ne représente une menace directe à court terme.
Ces dernières années, des pays comme la Suède et la Finlande ont rejoint l'OTAN, tandis que les pays baltes ont rétabli la conscription. De plus, la Pologne a investi des milliards pour construire une barrière le long de sa frontière avec la Russie.
Les pays européens ont une longue histoire de modifications de frontières dues à des guerres sanglantes. Ils sont donc particulièrement préoccupés par la possibilité que les États-Unis permettent un tel changement en Ukraine. La reconnaissance légale de la souveraineté russe sur des territoires conquis par la force est inacceptable pour l'UE.
Cependant, l'idée que certaines régions ukrainiennes sous contrôle russe pourraient ne pas revenir à Kiev gagne du terrain. Le président américain Donald Trump a suggéré que tout accord de paix impliquerait un échange de territoires.
Dans leur déclaration, les dirigeants européens ont affirmé que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine a des implications plus larges pour la sécurité européenne et internationale. Ils ont souligné la nécessité d'une paix juste et durable.
Ils ont également déclaré que l'Ukraine devait être capable de "se défendre efficacement" et ont promis de continuer à fournir un soutien militaire à Kiev, qui exerce son droit inhérent à la légitime défense.
Malgré l'unité apparente de la déclaration, un détail a attiré l'attention. À la fin du texte, il était indiqué que la Hongrie ne s'associait pas à cette déclaration. Viktor Orban a expliqué qu'il avait choisi de ne pas soutenir cette position, la considérant comme une tentative de fixer des conditions pour une réunion à laquelle l'UE n'était pas invitée.
Orban a également exhorté l'UE à organiser son propre sommet avec la Russie, bien que les dirigeants européens évitent les discussions directes avec Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Les dirigeants européens continuent de défendre la souveraineté de l'Ukraine face aux menaces russes. Ils insistent sur l'importance d'une paix durable et du soutien à l'Ukraine dans sa quête d'intégration européenne. La situation reste délicate, et les discussions à venir avec les États-Unis pourraient influencer l'avenir de la région.