La Russie et les États-Unis ont convenu d'organiser une réunion entre Donald Trump et Vladimir Poutine dans les prochains jours, sans conditions préalables. Cette rencontre se déroulera sans la présence de Volodymyr Zelensky ni de l'Union Européenne, ce qui soulève des questions sur le rôle de ces acteurs dans les négociations.
Récemment, la Russie a exprimé son intérêt pour une coupole de grandes puissances, permettant à Trump de négocier directement sans l'influence européenne. Cela pourrait également annuler les nouvelles sanctions que le président américain envisage de mettre en place.
Selon des sources, Washington a proposé une formule à Poutine via l'envoyé spécial de Trump. Yuri Ushakov, conseiller du président russe, a déclaré que la proposition américaine était "assez acceptable". Cela pourrait inclure un gel du front et un reconnaissance de facto des conquêtes russes en Ukraine.
Le plan des États-Unis pourrait également prévoir le levée des sanctions et des limites sur les importations de gaz et de pétrole. Cependant, il ne garantirait pas un veto sur l'expansion de l'OTAN ni sur l'aide militaire à Kiev, suscitant des inquiétudes en Ukraine.
Lors d'une récente déclaration, Poutine a mentionné que les Émirats Arabes Unis étaient des lieux appropriés pour la réunion avec Trump. Il a également évité de s'engager à rencontrer Zelensky, soulignant que des conditions doivent encore être créées pour cela.
Ushakov a minimisé les attentes d'une coupole historique à trois, insistant sur l'importance d'une réunion bilatérale réussie. Cela reflète une stratégie prudente de la part de la Russie, qui semble vouloir contrôler le dialogue.
Les dirigeants européens et l'Ukraine craignent que Trump, ayant montré une certaine sympathie pour les demandes russes, puisse s'aligner avec Poutine. Cela pourrait mener à un accord désavantageux pour Kiev. Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Europe doit participer aux processus de négociation.
Il a exprimé que l'Ukraine n'a pas peur des réunions et attend un approche courageuse de la part de la Russie. Les discussions sur des formats de réunions bilatérales et trilatérales sont en cours, mais l'incertitude demeure.
Le site polonais Onet.pl a révélé des détails sur un plan américain visant à créer un conflit gelé, similaire à la situation post-Accords de Minsk-II. Ce plan inclurait un cessez-le-feu et un reconnaissance des conquêtes russes, sans garantir l'arrêt de l'expansion de l'OTAN.
Le conseiller ukrainien Dimitro Lytvyn a contesté les affirmations sur le plan de Trump, indiquant qu'aucune discussion sur ces points n'avait eu lieu. Cela met en lumière les tensions et les incertitudes entourant les négociations.
La suggestion de geler la ligne de front pourrait être acceptable pour l'Ukraine, mais cela laisse des zones sous occupation russe. De plus, l'absence de garanties pour la suspension des attaques soulève des préoccupations quant à la sécurité.
Trump a également mentionné qu'il espère discuter d'un cessez-le-feu lors de sa réunion avec Poutine, mais les implications de ces discussions restent floues. Les analystes soulignent que la situation actuelle favorise la Russie, créant un déséquilibre stratégique.
La réunion entre Trump et Poutine pourrait marquer un tournant dans le conflit ukrainien. Cependant, les incertitudes et les préoccupations demeurent. Les implications de ces discussions pourraient avoir des répercussions significatives sur l'Ukraine et l'ordre mondial. L'avenir de cette rencontre reste à déterminer.