Sur la ligne de partage indo-pakistanaise du Cachemire, les tensions ont fortement augmenté suite à un attentat. Cet incident a causé la mort d'au moins 26 personnes, que les autorités indiennes attribuent au Pakistan. Depuis l'indépendance en 1947, le Cachemire est un point de discorde entre l'Inde et le Pakistan.
Les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont engendré des dizaines de milliers de morts depuis 1989. Récemment, des échanges de tirs ont eu lieu entre les forces indiennes et pakistanaises le long de la ligne de contrôle, augmentant ainsi la tension dans la région.
Mardi, des hommes armés ont ouvert le feu sur des touristes à Pahalgam, une destination populaire. Cette attaque, l'une des plus meurtrières depuis des années, a causé au moins 26 morts parmi des civils. Aucune revendication n'a été faite concernant cet acte de violence.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a qualifié cet acte d'« odieux » et a promis que les assaillants seraient traduits en justice. Il a affirmé que la détermination de l'Inde à lutter contre le terrorisme ne faiblirait pas.
Suite à l'attaque, le président américain Donald Trump a exprimé son soutien à l'Inde. Dans une conversation téléphonique avec Modi, il a affirmé que les États-Unis étaient « fermement aux côtés de l'Inde face au terrorisme ». Ce soutien est significatif dans le contexte de tensions croissantes.
Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a réagi en déclarant que son pays était prêt à défendre son territoire. Il a également demandé une « enquête neutre » sur l'attaque, rejetant les accusations le liant à cet acte.
Actuellement, l'Inde poursuit une chasse à l'homme dans le Cachemire, cherchant deux tireurs présumés liés au groupe Lashkar-e-Taiba. La police indienne a diffusé des portraits-robots de ces suspects, tandis que l'armée a détruit des maisons supposément liées aux auteurs de l'attaque.
Les tensions ont également conduit à des changements dans les opérations aériennes, les compagnies indiennes modifiant leurs itinéraires pour éviter le Pakistan. À la frontière, des familles sont séparées, les visas ayant été annulés, exacerbant la crise humanitaire.
Dans ce contexte tendu, l'Arabie saoudite a proposé d'intervenir pour éviter une escalade des conflits. Un haut responsable a déclaré que Ryad mène des démarches pour maintenir la paix. De son côté, l'Iran a également offert sa médiation, cherchant à apaiser les tensions entre les deux nations.
Le Pakistan a décidé d'appliquer des mesures de réciprocité face aux sanctions imposées par l'Inde, intensifiant ainsi la situation. La fermeture de la frontière a eu des conséquences immédiates sur les familles, qui se retrouvent déchirées.
Les récentes escalades de violence au Cachemire soulignent la fragilité de la situation dans cette région. Les réactions des gouvernements et les efforts internationaux de médiation sont cruciaux pour tenter d’apaiser les tensions. La communauté internationale observe de près, espérant une résolution pacifique du conflit.