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L'Afrique du Sud défendra sa souveraineté, déclare le président de l'ANC face aux tensions avec les États-Unis

Publié le : 27 avril 2025

Défense de la souveraineté sud-africaine

Un haut responsable du parti ANC en Afrique du Sud a affirmé la nécessité de défendre la souveraineté du pays face aux tensions croissantes avec les États-Unis. Gwede Mantashe, président national de l'ANC, a souligné que l'Afrique du Sud est une nation libre et souveraine. Il a déclaré : "Nous ne sommes pas une province des États-Unis et cette souveraineté sera défendue."

Les tensions ont été exacerbées par les critiques du président américain Donald Trump concernant une nouvelle loi sur l'expropriation. En février, Trump a signé un décret qualifiant cette loi de moyen permettant au gouvernement sud-africain de saisir des propriétés agricoles appartenant à des minorités ethniques sans compensation.

La loi sur l'expropriation

La loi d'expropriation permet effectivement au gouvernement de saisir des terres sans compensation, mais uniquement dans des circonstances précises. Le président Cyril Ramaphosa a défendu cette loi, affirmant qu'elle garantit un accès équitable à la terre. Cependant, les critiques persistent, notamment de la part de Trump, qui a ouvert la voie à l'admission des Afrikaners aux États-Unis en tant que réfugiés.

Trump a qualifié les Afrikaners de victimes de discrimination raciale injuste, ce qui a suscité des réactions mitigées au sein de la population sud-africaine. Mantashe a critiqué ceux qui ont appelé Trump à punir l'Afrique du Sud, les incitant à accepter leur statut de réfugiés.

Tensions sur les réseaux sociaux

Les tensions entre les deux pays se sont également manifestées sur les réseaux sociaux. Elon Musk, sur sa page X, a qualifié les lois de propriété de son pays de racistes. Actuellement, la majorité des terres privées et de la richesse en Afrique du Sud sont détenues par des Sud-Africains blancs, qui représentent une minorité de la population.

Malgré la fin de l'apartheid, les inégalités persistent. En réponse à ces tensions, l'Afrique du Sud a nommé un envoyé spécial à Washington pour améliorer les relations diplomatiques et commerciales.

Nommer un envoyé spécial

Le président Ramaphosa a annoncé la nomination de Mcebisi Jonas comme envoyé spécial à Washington. Sa mission sera de promouvoir les priorités diplomatiques et commerciales de l'Afrique du Sud. Cette décision fait suite à l'expulsion de l'ambassadeur sud-africain, Ebrahim Rasool, après ses critiques à l'encontre de Trump.

Cette nomination vise à apaiser les tensions qui durent depuis plusieurs mois. Les relations entre les deux pays sont cruciales, et l'Afrique du Sud espère renforcer son image sur la scène internationale.

Conclusion

En somme, l'Afrique du Sud reste déterminée à défendre sa souveraineté face aux pressions extérieures. Les déclarations de Gwede Mantashe soulignent l'importance de l'autonomie nationale dans un contexte international complexe. Alors que les tensions persistent, le pays cherche à établir un dialogue constructif avec les États-Unis.

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