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Employé de spa à Burnaby, C.-B., reconnu coupable de 7 chefs d'accusation d'agression sexuelle pour avoir proposé un resserrement vaginal

Publié le : 3 avril 2025

Un Spa de Burnaby Reconnu Coupable d'Agression Sexuelle

Un employé de spa à Burnaby, en Colombie-Britannique, a été reconnu coupable de sept chefs d'accusation d'agression sexuelle. Farshad Khojsteh Kashani a été jugé par un jury de la Cour suprême de la Colombie-Britannique. Les accusations ont été portées après que des clients de Fab Skin Care ont signalé des agressions durant des traitements de raffermissement vaginal.

Les Accusations et les Victimes

Les procureurs ont soutenu que Khojsteh Kashani avait agressé sexuellement sept plaignantes lors des traitements. Deux d'entre elles ont initialement porté plainte, incitant d'autres femmes à se manifester. Au total, cinq autres victimes ont été identifiées, ce qui a soulevé des préoccupations au sein de la communauté.

Les témoignages des plaignantes ont été essentiels durant le procès. Trois d'entre elles avaient obtenu un Groupon pour le traitement, tandis que les autres avaient déjà fréquenté la clinique pour d'autres procédures esthétiques. Cette vulnérabilité a été mise en avant par les procureurs pour démontrer la nature exploitante des actions de Khojsteh Kashani.

La Défense et le Contexte

La défense de Khojsteh Kashani a qualifié les déclarations des plaignantes d'illogiques. Ils ont soutenu qu'agresser sexuellement des femmes aurait mis en péril sa carrière et sa vie personnelle. Il a été mentionné que Khojsteh Kashani avait travaillé comme médecin généraliste en Iran avant d'immigrer au Canada.

Selon les rapports, il a étudié la médecine pendant sept ans en Iran et a commencé à travailler au spa en 2017. Cependant, il n'a jamais été enregistré en tant que médecin en Colombie-Britannique, ce qui a soulevé des questions sur sa légitimité à offrir de tels traitements.

Réactions et Conséquences

À la suite des accusations, Fraser Health a émis une alerte publique. Ils ont conseillé à toute personne ayant reçu des traitements de raffermissement vaginal de se faire tester pour des infections sexuellement transmissibles. L'alerte a souligné que ces services n'étaient pas fournis par un professionnel de santé enregistré.

En conséquence, Khojsteh Kashani a vu sa caution révoquée, et une audience de caution est prévue. La date de l'audience de détermination de peine n'a pas encore été fixée, laissant les victimes et la communauté dans l'attente de la suite des événements.

Conclusion

Ce procès met en lumière des problèmes graves concernant la santé publique et la sécurité des patients dans les établissements de soins esthétiques. Les victimes ont eu le courage de se manifester, soulevant des questions essentielles sur la réglementation et la protection des consommateurs dans ce secteur. L'affaire de Khojsteh Kashani rappelle l'importance d'une vigilance accrue face aux abus dans les soins de santé.