Une alerte inquiétante pour l'économie britannique fait la une de plusieurs journaux. Le Financial Times annonce que la Banque d'Angleterre a réduit de moitié ses prévisions de croissance, ce qui a entraîné une baisse des taux, propulsant le FTSE 100. La banque s'attend à une croissance de seulement 0,75% cette année, ce qui est considéré comme un coup dur pour la chancelière Rachel Reeves.
Le Daily Express évoque des spéculations sur le fait que le poste de la chancelière soit en danger. Il est suggéré qu'elle pourrait être remplacée par la secrétaire d'État à l'Intérieur, Yvette Cooper. Cette situation crée une tension politique croissante autour de la gestion économique de Reeves.
Le Times souligne également que l'alerte de la Banque représente un revers pour Reeves, mentionnant un nouveau coup aux niveaux de vie. La banque a réduit les taux d'intérêt à 4,5% dans une tentative de stimuler l'économie, tout en avertissant que la croissance reste faible et que la productivité est tiède.
Le Daily Mail attribue directement la responsabilité à Reeves, affirmant que nous entrons dans une nouvelle ère de stagflation en raison de son budget désastreux. La stagflation se caractérise par une croissance stagnante et une inflation en hausse, ce qui complique la situation économique.
Le Guardian aborde également les craintes de stagflation, signalant que le plan de croissance de la chancelière a subi un double coup. Le Premier ministre, Sir Keir Starmer, a déclaré que le gouvernement ne pourrait pas redresser l'économie en six ou sept mois, ce qui rend l'avenir de la croissance encore plus incertain.
Le journal i souligne que les avertissements concernant la croissance et l'inflation mettent la pression sur Reeves pour relancer l'économie en difficulté. Andrew Bailey a exprimé son soutien aux plans de croissance de la chancelière, mais elle pourrait devoir augmenter les impôts ou réduire les dépenses pour respecter ses propres règles fiscales.
Le Daily Telegraph critique l'état obèse comme un facteur nuisible pour l'économie. M. Bailey a noté qu'une augmentation de 500 000 employés du secteur public depuis le confinement n'a pas été accompagnée d'une hausse de la productivité.
Le Daily Mirror met en lumière des allégations concernant le chef cuisinier Gino D'Acampo, qui aurait fait des commentaires sexuels et agressifs envers plusieurs femmes au travail. D'Acampo a fermement nié ces allégations dans une déclaration à ITV News.
Le Metro rapporte une crise hospitalière due à un virus hivernal, avec des milliers de lits occupés par des patients atteints de norovirus. La semaine dernière, 96% des lits étaient occupés, ce qui souligne la gravité de la situation.
En résumé, l'économie britannique fait face à des défis importants, avec des prévisions de croissance revues à la baisse et des critiques croissantes à l'égard de la gestion de la chancelière Rachel Reeves. Les conséquences politiques et économiques de cette situation pourraient façonner l'avenir immédiat du pays.