« Pas de Politique » : Starbucks interdit l'inscription des noms des candidats à la présidentielle en Corée du Sud sur ses gobelets
Interdiction de noms lors des commandes chez Starbucks
En raison de l'élection présidentielle prévue le 3 juin, la Corée du Sud a mis en place des restrictions inattendues dans les cafés de la chaîne Starbucks. Les clients ne pourront pas utiliser les noms des candidats lors de leurs commandes, afin d'éviter toute confusion.
Une mesure contre le détournement de service
Starbucks a annoncé cette décision le 14 mai, soulignant qu'elle vise à prévenir le détournement de son service. En effet, la chaîne américaine demande depuis longtemps un prénom aux clients pour les appeler lorsque leur commande est prête.
Cependant, ce processus a été abusé lors des précédentes élections en Corée du Sud. Pour cette raison, les clients sont maintenant invités à choisir d'autres noms jusqu'à la fin des élections.
Interdiction des noms des candidats
Les noms des sept candidats à l'élection, y compris Lee Jae-myung, le favori du Parti démocrate, et Kim Moon-soo, son principal concurrent, ne pourront pas être inscrits sur les gobelets. Cette mesure est en place pour éviter toute association politique dans le cadre du service.
La campagne officielle ayant débuté cette semaine, Starbucks souhaite maintenir une séparation claire entre son service et les enjeux politiques.
Engagement de Starbucks envers la neutralité
Dans un communiqué, Starbucks a précisé que son appel nominatif est un service destiné à créer un lien entre le personnel et les clients. L'entreprise a également déclaré qu'elle ne tolère aucun positionnement politique ou religieux.
Elle surveille activement l'utilisation de termes inappropriés, y compris les grossièretés ou le contenu à caractère sexuel. Cette politique vise à garantir un environnement respectueux pour tous les clients.
Contexte politique en Corée du Sud
Un scrutin présidentiel anticipé aura lieu le 3 juin pour élire un successeur à Yoon Suk-yeol, le président destitué. Ce dernier a été écarté après une tentative d'imposer la loi martiale en décembre dernier.
Dans ce contexte, Starbucks a également décidé d'interdire l'utilisation du nom de l'ex-président, qui fait face à des accusations d'insurrection. Il risque une peine d'emprisonnement à vie.
Conclusion
La décision de Starbucks de restreindre l'utilisation de noms politiques lors des commandes souligne l'importance de la neutralité dans le service client. Alors que les élections approchent, cette mesure vise à préserver un environnement apolitique dans les cafés, tout en respectant les sensibilités des clients.
