Le récent accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis représente une avancée majeure pour le pays. Depuis que le président Donald Trump a imposé des tarifs mondiaux, le Royaume-Uni espérait un tel accord. Ce succès est attribué au Premier ministre Sir Keir Starmer et à son gouvernement, qui ont réussi là où d'autres ont échoué.
Des sources proches des négociations affirment que les contours de l'accord étaient déjà en place. Cependant, l'incertitude demeurait quant à savoir si le président, souvent imprévisible, signerait l'accord. Sa décision de le faire cette semaine marque un tournant important pour le commerce britannique, survenant juste après la conclusion d'un accord de libre-échange avec l'Inde.
L'accord entre le Royaume-Uni et l'Inde est estimé à un coup de pouce de 25,5 milliards de livres pour le commerce bilatéral. Il devrait également générer une augmentation annuelle du PIB britannique de 4,8 milliards de livres. Cet accord simplifie les exportations de biens britanniques vers l'Inde et réduit les taxes sur les exportations de vêtements et de chaussures indiens.
Ce développement arrive à un moment où le Premier ministre fait face à des pressions pour revoir ses politiques internes, après des résultats électoraux locaux désastreux pour le Parti travailliste. En finalisant cet accord, Starmer a réussi là où ses prédécesseurs conservateurs avaient échoué.
Le président Trump a laissé entendre l'existence de cet accord via un message sur les réseaux sociaux, annonçant une conférence de presse concernant un "MAJOR TRADE DEAL". Bien que l'annonce ait été attendue, les médias américains ont surpris le gouvernement britannique en révélant l'information en avance.
Bien que Trump ait qualifié cet accord de "deal commercial", il semble qu'il soit plus limité. L'accent est mis sur la réduction des tarifs sur des produits spécifiques. Actuellement, la plupart des biens importés du Royaume-Uni vers les États-Unis subissent un tarif de 10 %.
Andrew Griffith, secrétaire d'État à l'ombre pour les affaires et le commerce, a déclaré qu'un accord entre les États-Unis et le Royaume-Uni serait "bienvenu". Cependant, il a également souligné la nécessité de restaurer la croissance économique en répondant aux critiques sur les affaires et en réduisant les coûts énergétiques élevés.
Du côté des Libéraux-démocrates, la porte-parole du Trésor, Daisy Cooper, a insisté sur le fait que le Parlement doit avoir son mot à dire sur l'accord. Elle a averti que tout compromis menaçant le NHS ou les agriculteurs britanniques ne serait pas acceptable.
En résumé, l'accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis représente une étape cruciale pour le commerce britannique. Sir Keir Starmer a su établir une relation plus chaleureuse avec Trump que prévu, mais les préoccupations des partis politiques concernant les implications de cet accord demeurent. L'avenir du commerce britannique dépendra de la manière dont cet accord sera perçu et mis en œuvre.