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Starmer critique les prévisions d'avantages de l'autorité de régulation

Publié le : 8 avril 2025

Critique des prévisions des avantages par Sir Keir Starmer

Le Premier ministre Sir Keir Starmer a exprimé des critiques concernant l'analyse de l'Office for Budget Responsibility (OBR) sur les changements de prestations. Lors d'une réunion avec un comité parlementaire, il a souligné que l'OBR avait supposé que « pas une seule personne » ne modifierait son comportement à cause des propositions du gouvernement.

Sir Keir a déclaré : « J'ai du mal avec cette vision des choses », car il croit que ces mesures auront un impact significatif. Son objectif est de rendre plus difficile l'accès aux paiements d'invalidité afin d'économiser de l'argent et d'encourager l'emploi. Cependant, des inquiétudes persistent parmi ses propres députés concernant ces coupes.

Débat au sein du comité parlementaire

Lors de son intervention devant le Comité de liaison du Parlement, Sir Keir a été mis au défi sur ses plans. La présidente du comité des travaux et des pensions, Debbie Abrahams, a souligné qu'une évaluation d'impact du gouvernement indiquait que ces changements pourraient plonger 250 000 personnes dans la pauvreté. La fondation Joseph Rowntree, quant à elle, a avancé le chiffre de 400 000.

Elle a également mentionné que les enfants grandissant dans la pauvreté rencontrent souvent des difficultés à trouver un emploi plus tard. Elle a demandé au Premier ministre comment il comptait s'attaquer aux causes profondes de la pauvreté plutôt que d'y ajouter des problèmes.

Réponse de Sir Keir sur les évaluations d'impact

En réponse à ces préoccupations, Sir Keir a déclaré : « Il est significatif à mes yeux que la capacité de toute politique ou législation à changer un comportement ne soit pas prise en compte ». Il a critiqué l'OBR pour ne pas avoir tenu compte de ces changements dans son évaluation.

Il a ajouté que l'OBR n'avait rien noté concernant les modifications apportées, en supposant que « pas une seule personne ne change son comportement ». Le mois dernier, l'OBR a publié son évaluation des plans de dépenses du gouvernement, notant que des détails supplémentaires étaient nécessaires pour juger de l'efficacité des politiques proposées.

Réactions politiques et critiques

Après la réunion du comité, la leader conservatrice Kemi Badenoch a réagi en disant : « Le Labour a littéralement voté une loi en octobre obligeant le gouvernement à écouter l'OBR... maintenant ils le critiquent ». Elle a qualifié cela de « gimmick » de Rachel Reeves, soulignant que le Labour semble perdu dans ses stratégies.

Cette situation met en lumière les tensions croissantes au sein du gouvernement et les défis auxquels fait face Sir Keir Starmer pour justifier ses réformes. Les discussions sur les politiques de bien-être continuent d'évoluer, et l'impact de ces changements reste à évaluer.

Conclusion

En somme, les critiques de Sir Keir Starmer à l'égard de l'OBR soulignent des divergences sur l'impact des réformes des prestations. Alors que le gouvernement cherche à réaliser des économies, les implications sur la pauvreté et l'emploi suscitent des inquiétudes. Le débat reste ouvert et les conséquences de ces décisions seront observées de près.

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