Imaginons un instant que le Gouvernement central soit une startup, un unicorn capable d'opérer sur différents marchés. Avec une base d'utilisateurs de 48 millions de personnes, il serait soumis à un scrutin constant. À sa tête, Pedro Sánchez en tant que CEO, accompagné de María Jesús Montero, Nadia Calviño et Yolanda Díaz, chacun ayant un rôle clé.
Cette structure fonctionnerait sous la même pression que toute entreprise, avec des attentes plus élevées qu'une simple boulangerie de quartier. Deux événements récents ont mis le conseil d'administration sous le feu des projecteurs. Le premier est un incident dont les détails sont encore flous, mais qui a été utilisé par le CEO pour renforcer le discours sur les énergies renouvelables.
Si ce gouvernement était une entreprise de logiciels, son objectif serait de fournir un service fiable et efficace. Cependant, le discours semble privilégier une idéologie plutôt que la stabilité du service. En se concentrant sur la mobilité intelligente, avec des voitures autonomes et des stations de recharge, le gouvernement pourrait mieux gérer ses défis.
Par exemple, l'échec du service de train AVE entre Madrid et Séville ne serait pas de sa responsabilité, selon Oscar Puente, le chef de produit. Il est difficile d'exiger d'un unicorn qu'il gère chaque détail opérationnel, mais le terme "sabotage" est souvent utilisé pour expliquer ces échecs.
Le CEO Sánchez, à travers les entreprises publiques, gère une dette dépassant les 41 milliards d'euros. Cela inclut Adif et ses 18,75 milliards, Aena avec 7,75 milliards, et Renfe avec 6,13 milliards. Cette accumulation de problèmes financiers pourrait inquiéter même les investisseurs les plus confiants.
De plus, la gestion des actionnaires soulève des questions. Le CEO et son CFO semblent favoriser les actionnaires minoritaires au détriment des plus grands investisseurs. Cela constitue une violation d'une loi fondamentale : il est essentiel de soutenir ceux qui croient en un projet plutôt que ceux qui attendent une opportunité de vendre.
Sánchez, dont le statut d'entrepreneur n'est pas reconnu, évite de donner des explications. En tant que CEO, il a organisé un seul débat sur l'état de la nation. Cela contraste avec ses prédécesseurs, qui ont tenu plusieurs débats, soulevant des interrogations sur sa capacité à diriger.
Avec des indicateurs de performance aussi faibles, il est surprenant que certains continuent de croire en la viabilité de ce projet. La confiance semble s'amenuiser alors que les défis s'accumulent.
En somme, la comparaison du gouvernement à une startup met en lumière des enjeux cruciaux. Les défis financiers, la gestion des ressources et le manque de communication soulèvent des questions sur l'avenir. La pression est forte, et il est impératif d'agir avec transparence et efficacité pour regagner la confiance des citoyens.