Le Tribunal de Cuentas a récemment annoncé une réduction de 178.508 euros de la subvention électorale prévue pour Junts lors des élections générales de 2023. Cette décision fait partie d'un rapport de fiscalisation qui valide la majorité des subventions, mais corrige également 315.917 euros pour Sumar. Ces ajustements soulèvent des questions importantes sur la gestion des finances électorales.
Au total, le Tribunal a décidé de réduire les subventions de six partis, totalisant 208.000 euros, en raison de manquements à la réglementation électorale. Junts se distingue avec une réduction significative de 178.508 euros, principalement en raison de paiements à des fournisseurs au-delà des délais légaux. Cela représente environ 10% de leurs dépenses électorales.
De plus, d'autres partis comme l'Union du Peuple Navarro, Sumar, le PSOE, le PSC et Vox subissent également des pertes similaires pour des raisons analogues. Ces ajustements soulignent l'importance d'une gestion rigoureuse des dépenses électorales.
Le Tribunal de Cuentas a également décidé de ne pas considérer près de 500.000 euros comme des dépenses électorales. Parmi ces montants, Sumar est particulièrement concerné. En effet, des dépenses d'opérations ordinaires ont été jugées non éligibles pour le financement électoral. Cela inclut un total de 52.811,50 euros qui ne répondent pas aux critères requis.
En outre, des dépenses de 263.108,95 euros ont été jugées insuffisamment justifiées, ce qui les exclut également des subventions électorales. Ces décisions mettent en évidence la nécessité d'une transparence et d'une justification rigoureuse des dépenses politiques.
Le rapport conclut que 11 partis sur 16 ayant obtenu une représentation ont satisfait aux exigences pour recevoir des subventions spécifiques pour l'envoi direct de propagande électorale. Au total, durant la campagne, les partis ont effectué 137 millions d'envois électoraux. Cela démontre l'ampleur de l'activité électorale en Espagne.
Le Tribunal souligne que aucun parti n'a dépassé les limites de dépenses électorales prévues, ni celles concernant la publicité extérieure ou dans les médias. Ce constat témoigne d'une certaine rigueur dans le respect des règles établies.
Concernant le financement des campagnes, le rapport indique que 63% des fonds provenaient de l'endettement bancaire, 24% d'avances de subventions électorales, et 12% des contributions des partis eux-mêmes. Seul 1% des ressources a été obtenu par des contributions privées.
Il est également mentionné que Vox a reçu des contributions de personnes étrangères, ce qui est interdit par la loi, mais pour des montants très faibles. En effet, 23 contributions ont été détectées, totalisant 707 euros. Cela soulève des questions sur la conformité légale des financements.
En conclusion, le rapport du Tribunal de Cuentas met en lumière des éléments cruciaux concernant la gestion des subventions électorales en Espagne. Les ajustements effectués soulignent la nécessité d'une réglementation stricte et d'une transparence accrue dans le financement des campagnes. Cela pourrait avoir des implications importantes pour les futures élections.