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El Consell de la República choisit le successeur de Carles Puigdemont en pleine guerre interne et délaissé par l'indépendantisme

Publié le : 12 février 2025

Élections au Consell de la République

Le Consell de la République, dirigé par Carles Puigdemont depuis 2018, se trouve aujourd'hui en pleine élection de son nouveau président. Dans un contexte de tensions croissantes, le candidat Toni Comín, actuel vice-président, est au centre des débats. Cette organisation, basée à Waterloo, a vu son influence diminuer au sein du mouvement indépendantiste.

Processus électoral en cours

Le processus électoral a débuté samedi dernier et se termine aujourd'hui, avec une proclamation du vainqueur. Ce résultat sera officialisé le 17 février, après la période de réclamations. Comín, ancien conseiller de la santé, est le candidat le plus en vue parmi les quatre prétendants qui cherchent à succéder à Puigdemont, qui a quitté ses fonctions en novembre.

Les autres candidats incluent l'avocat Jordi Domingo, l'activiste Montserrat Duran et le professeur Antoni Walter. Chacun d'eux espère prendre les rênes d'une organisation marquée par des controverses internes et des luttes de pouvoir.

Les controverses entourant Toni Comín

En parallèle de ces élections, une audite a révélé des dépenses non justifiées par Comín, s'élevant à 15 530 euros. Bien qu'un second rapport ait justifié ces dépenses, la Junta Gestora du Consell a attribué cela à des pressions externes. Comín, ancien organisateur du référendum de 2017, a également été accusé de harcèlement par un ancien conseiller à Bruxelles, ce qu'il a nié.

Ces accusations et controverses ne sont pas nouvelles pour le Consell. Depuis près de deux ans, l'organisation traverse une crise qui a culminé en 2023, marquant un échec dans son objectif de devenir un leader au sein du mouvement indépendantiste.

La crise du Consell de la République

La crise a débuté il y a presque deux ans, transformant 2023 en une année calamiteuse pour le Consell. Les tensions entre les partis, notamment Esquerra Republicana et la CUP, ont conduit à un isolement croissant de l'organisation. Ces partis ont vu d'un mauvais œil la mainmise de Junts, ce qui a empêché toute coalition.

En août dernier, un groupe critique s'est opposé à la direction de Puigdemont, remettant en question sa réforme qui affaiblissait l'Assemblée des Représentants. Ce groupe a exprimé des doutes sur la gestion de Comín, l'accusant d'autoritarisme et de favoritisme.

Les conséquences des luttes internes

Le Consell a organisé une votation en octobre sur le rôle de JxCat et ERC dans l'investiture de Pedro Sánchez. Pendant que Puigdemont négociait avec le PSOE, 75 % des membres ont demandé un blocage des forces indépendantistes. Cet accord a mis en évidence l'inefficacité de l'organisation, qui avait été présentée comme prioritaire par Puigdemont.

Cette situation s'accompagne d'une baisse de soutien électoral pour les partis indépendantistes, qui n'ont pas réussi à maintenir leur influence. La crise touche également d'autres entités comme l'Assemblée Nationale Catalane, qui a perdu 25 % de ses membres depuis 2019.

Conclusion

En somme, le Consell de la République se trouve à un tournant critique. Les élections d'aujourd'hui pourraient redéfinir son avenir, mais les controverses et les luttes internes soulèvent des questions sur sa viabilité. Alors que le mouvement indépendantiste continue de se fragmenter, l'impact de ces événements sur l'avenir de l'organisation reste incertain.

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