« Elle s'est suicidée en cachette » : Sandrine Rousseau dévoile le décès de sa mère qui n'a pas pu bénéficier de l'aide à mourir

Introduction

Sandrine Rousseau, députée engagée, a récemment partagé son expérience personnelle sur le suicide de sa mère. Ce témoignage poignant est survenu après l’adoption d'une proposition de loi concernant l’aide à mourir. Cette législation vise à encadrer l’assistance médicale pour les patients en phase terminale.

Témoignage de Sandrine Rousseau

Lors d'une intervention sur BFMTV, Sandrine Rousseau a évoqué la douleur de sa mère, atteinte d'un cancer depuis 18 ans. Elle a souligné que sa mère avait exprimé le désir de ne pas mourir à l’hôpital. Ce choix, important pour elle, a été respecté par sa famille.

Malheureusement, l'absence d'aide à mourir a conduit sa mère à faire le choix tragique du suicide. Sandrine se souvient avec émotion que, alors qu'elle se rendait chez elle, sa mère avait déjà ingéré des médicaments. Ce moment a été dévastateur pour la députée.

La violence de la situation

Sandrine Rousseau a qualifié cette expérience de violente et précipitée. Elle n'a pas eu l'opportunité de dire au revoir à sa mère. Cette absence de clôture a laissé une profonde empreinte émotionnelle. La députée a décrit la mort de sa mère comme un départ honteux et clandestin.

Elle a également dénoncé l'agonie insupportable de sa mère. Rousseau a partagé son indignation face aux fins de vie douloureuses qui touchent de nombreuses familles. Elle a mis en lumière la nécessité d'une réforme législative pour éviter de telles tragédies.

La proposition de loi sur l'aide à mourir

La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale a recueilli 305 voix pour et 199 contre. Elle doit encore passer par le Sénat à l'automne avant un retour à l'Assemblée début 2026. Actuellement, la législation française interdit l'euthanasie mais permet l'arrêt des traitements dans certaines conditions.

Cette proposition vise à encadrer l’assistance médicale à mourir pour les patients souffrant de maladies graves et incurables. L’objectif est d’offrir une alternative aux patients en fin de vie, leur permettant de choisir leur destin.

Conclusion

Le témoignage de Sandrine Rousseau met en lumière des réalités difficiles et souvent cachées. L'importance de la législation sur la fin de vie est plus que jamais d'actualité. La discussion autour de l'aide à mourir continue d'évoluer, avec l'espoir d'améliorer les conditions de fin de vie pour tous.