Hier, Sumar a pris les devants en organisant un événement de parti pour célébrer la Journée Internationale de la Femme, prévue le 8 mars. Cet acte se déroule avant que le Ministère de l'Égalité ne communique ses propres activités pour cette date importante.
L'événement du parti magenta se tiendra le 6 mars et sera marqué par la présence de la leader Yolanda Díaz. Cependant, sa participation aux actes officiels du gouvernement reste incertaine. En 2024, Díaz n'a pas assisté aux événements institutionnels organisés pour le 8-M et le 25-N.
En mars, elle était en réunion et en novembre, en voyage. Néanmoins, elle a participé à un cycle de conférences dans cinq villes, dont un événement à Bilbao.
Les ministres du PSOE assistent en grand nombre aux événements gouvernementaux. Le 8 mars, quatre ministres étaient présents, dont María Jesús Montero et Fernando Grande-Marlaska. Le 25 novembre, cinq ministres ont assisté, ainsi que la présidente de la Chambre Basse, Francina Armengol, et le leader du gouvernement, Pedro Sánchez.
Après trois ans de marches féministes marquées par la controverse autour de la Loi Trans, Sumar se positionne sur ses différences en matière d'égalité avec le gouvernement. Ils affirment que « tous sont alignés sur le féminisme », mais avertissent que ceux qui ne le sont pas devront expliquer leurs choix.
Bien que le slogan « Tous à une » soit largement partagé, les divergences au sein du féminisme semblent irréconciliables. Sumar cherche à exploiter cette breche pour obtenir des avantages démographiques. Dans ce contexte, ils font appel au « esprit du 23-J » à tous les niveaux.
Amanda Andrades, la secrétaire de Feminismos de Sumar, a déclaré que le parti soutient « les manifestations qui revendiquent un féminisme interséctionnel, transinclusif et transféministe ». Cela leur permet de cultiver un terrain électoral que le PSOE néglige.
Andrades a souligné l'importance des mesures mises en avant par le ministère de Díaz, comme l'augmentation du Salario Mínimo Interprofesional « sans impôt sur le revenu », ainsi que la réduction de la journée de travail. Ces mesures sont encore sujettes à des tensions avec le PSOE.
Malgré cela, Sumar a salué les progrès réalisés grâce à la rénovation du Pacte d'État sur la Violence de genre, exprimant sa satisfaction face au consensus obtenu, à l'exception de celui de « l'ultradroite ».
Le prochain événement programmé pour le 6 mars se concentrera sur le féminisme, dans un contexte international marqué par le slogan « Libres pour décider, libres pour être ». Sumar souhaite créer une vague massive contre l'ultradroite.