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Faux PV à Suresnes : Interdiction Définitive d’Exercer et Quatre Ans de Prison avec Sursis Demandés pour le Policier

Publié le : 2 mai 2025

Affaire du policier de Suresnes

Le jeune policier de Suresnes, Thomas P., est accusé de faux en écriture publique. Il a été jugé par la cour criminelle de Nanterre pour avoir dressé trois PV à un mineur. Bien qu'il risque jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle, il ne purgera pas de peine de prison. En effet, un sursis couvre les quatre ans de prison demandés.

Les accusations et le contexte

Les réquisitions de l'avocate générale indiquent qu'il pourrait faire face à une exclusion définitive de la police. Elle doute de l'authenticité du PV dressé le 27 avril 2021, à Mehdi, un mineur de Nanterre. Selon elle, ce document est un faux, réalisé en toute conscience.

La géolocalisation des téléphones de Mehdi et Thomas P. a révélé qu'ils ne se trouvaient pas sur les lieux de l'infraction. Le portable de Mehdi était à plus de 3 km de l'endroit où il aurait été contrôlé. Cela soulève des questions sur la véracité des accusations.

Défense du policier

Me Arié Alimi, l'avocat de la famille de Mehdi, affirme que son client était chez lui ce soir-là. Des vidéos et des témoignages de ses parents corroborent cette version. Cela remet en question l'intérêt du policier à rédiger un faux PV.

Pour l'avocate générale, Thomas P. aurait pu agir pour s'intégrer dans son groupe de collègues. En effet, Mehdi avait acquis une réputation de « bon client » auprès des forces de l'ordre. Cependant, l'avocat du policier, Me Laurent-Franck Liénard, nie toute intention malveillante.

Réactions et implications

Les experts psychologiques décrivent Thomas P. comme quelqu'un de très rigide dans ses pratiques professionnelles. Cela soulève des interrogations sur ses motivations. L'avocat du policier souligne que son client ne se souvient pas des verbalisations, ce qui indique que cela n'était pas un événement marquant pour lui.

Cette affaire met en lumière des problèmes potentiels au sein de l'institution policière. La question de la crédibilité des PV dressés par des agents est désormais au cœur des débats. Les implications pourraient être significatives pour la confiance du public envers la police.

Conclusion

En somme, l'affaire du policier de Suresnes soulève des questions cruciales sur la responsabilité et l'intégrité au sein des forces de l'ordre. Les accusations de faux en écriture publique mettent en lumière des enjeux de confiance et de transparence. La décision finale de la cour pourrait avoir des répercussions sur l'avenir de Thomas P. ainsi que sur l'institution policière.

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