La situation en Iran est devenue préoccupante ces derniers temps. Des messages préenregistrés ont été rapportés par des personnes appelant leurs proches depuis l'étranger. Ces messages soulèvent des questions sur la censure et l'accès à Internet dans le pays.
Selon la CNN, un message préenregistré est diffusé lorsque l'on appelle un numéro iranien depuis l'étranger. Ce message commence par un remerciement : "Bonjour, et merci de prendre le temps d'écouter". Ensuite, il évoque que "la vie est pleine de surprises inattendues".
Ce type de communication semble être une réponse à la situation actuelle en Iran. Les experts suggèrent que ces messages pourraient être liés à un blackout Internet imposé par le gouvernement. Cela soulève des inquiétudes quant à la liberté d'expression et l'accès à l'information.
Récemment, l'Iran a renforcé les restrictions d'accès à Internet pour ses citoyens. Les autorités évoquent des "raisons de sécurité" pour justifier ces mesures. En conséquence, des applications de messagerie comme WhatsApp ne fonctionnent plus.
Ce contrôle accru des communications soulève des questions sur la capacité des Iraniens à s'informer et à communiquer librement. Les messages préenregistrés peuvent être perçus comme une tentative de manipulation de l'opinion publique.
Les messages ont été entendus juste avant une escalade des tensions, notamment après le bombardement de trois installations nucléaires en Iran. Cette situation a exacerbé les inquiétudes concernant la sécurité et la stabilité dans le pays.
Les citoyens iraniens se retrouvent ainsi dans une situation difficile, jonglant entre l'accès limité à l'information et les tensions croissantes. Les messages diffusés peuvent sembler réconfortants, mais ils cachent une réalité beaucoup plus complexe.
En somme, la diffusion de ces messages préenregistrés en Iran soulève des préoccupations majeures sur la liberté d'expression. Alors que le gouvernement impose des restrictions sur Internet, les citoyens doivent faire face à une réalité où l'accès à l'information est de plus en plus restreint. La situation reste à surveiller de près.