Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé sa détermination lors d'une visite à Alès, suite au meurtre d'Aboubakar à la mosquée de La Grand-Combe. Ce meurtre tragique, survenu dans le Gard, a suscité une réaction forte du gouvernement. Retailleau a insisté sur la nécessité d'une mobilisation totale pour retrouver le suspect.
Bruno Retailleau a adressé un message de fermeté et de compassion à la communauté musulmane. Il a affirmé que des moyens inimaginables étaient déployés pour retrouver l'auteur du crime. Le ministre a souligné l'importance de l'unité face à ce drame, déclarant : « Nous sommes tous unis, pas de question de religion ou de couleur de peau. »
Le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini, a précisé que l'enquête pour homicide a été ouverte. Une force de frappe de 70 enquêteurs a été mobilisée, venant de plusieurs villes françaises. L'enquête est confiée aux gendarmes et à la police judiciaire pour assurer une réponse efficace.
L'auteur présumé de l'homicide, un jeune homme de 20 ans nommé Olivier H., est toujours activement recherché. Le procureur a indiqué qu'il avait tenu des propos inquiétants, suggérant qu'il pourrait récidiver. Ce suspect, sans emploi et inconnu des services de police, est décrit comme ayant « passé sous les radars ».
En mémoire d'Aboubakar, une marche blanche a été organisée, réunissant sa famille et des membres de la communauté. Ce geste symbolique vise à montrer la solidarité et le soutien envers les victimes de violence. L'événement souligne l'importance de rassembler les gens dans des moments difficiles.
Cette tragédie a mis en lumière des questions cruciales liées à la société et à la sécurité publique. La mobilisation des autorités et la réponse de la communauté sont essentielles pour faire face à de tels actes. Le gouvernement continue de travailler pour assurer justice et sécurité pour tous.