Le coach de l'équipe nationale du Canada, Jesse Marsch, a été suspendu pour deux matchs par la CONCACAF suite à son expulsion lors de la rencontre pour la troisième place contre les États-Unis. Cette décision a été prise après l'incident survenu le mois dernier lors de la Ligue des Nations de la CONCACAF.
Marsch manquera donc le début de la Gold Cup de la CONCACAF, qui se déroulera du 14 juin au 6 juillet. Un porte-parole de Canada Soccer a confirmé que l'assistant coach Mauro Biello dirigera l'équipe en son absence.
En plus de l'interdiction automatique d'un match en raison d'un carton rouge, le Comité disciplinaire de la CONCACAF a infligé une seconde suspension pour comportement inacceptable envers les arbitres et pour avoir retardé la reprise du match. Marsch a refusé de quitter le terrain après son expulsion.
Cette décision signifie que le coach ne pourra pas être sur le banc lors des deux premiers matchs de la Gold Cup. Le Comité a également averti Canada Soccer et Marsch que des sanctions plus sévères pourraient être appliquées en cas d'incidents futurs.
Marsch a été expulsé à la 54e minute du match contre les États-Unis, où le Canada a remporté une victoire de 2-1. L'arbitre mexicain, Katia Garcia, n'a pas accordé de penalty pour une faute sur Jonathan David, ce qui a provoqué la colère de Marsch.
Il avait déjà exprimé son mécontentement suite à un penalty non accordé lors de la demi-finale contre le Mexique. Marsch a reconnu qu'il aurait dû réagir plus tôt pour le premier penalty, ajoutant que la frustration de ses joueurs était palpable.
Le prochain événement pour l'équipe canadienne est le tournoi du Canadian Shield, qui se déroulera à Toronto du 7 au 10 juin. Le Canada, classé 30ème, affrontera l'Ukraine, classée 25ème, et la Côte d'Ivoire, classée 41ème.
Étant donné que ces matchs sont amicaux, Marsch ne devra pas purger sa suspension avant le début de la compétition officielle lors de la Gold Cup.
La suspension de Jesse Marsch met en lumière les tensions qui existent dans le football canadien. Avec des enjeux élevés à l'approche de la Gold Cup, l'équipe devra se préparer sans son entraîneur principal. La situation soulève des questions sur la gestion des émotions et des décisions arbitrales dans le sport.