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Les syndicats s'activent pour le 1er mai : ils exigent la réduction de la durée de travail et l'ouverture de la réforme du licenciement.

Publié le : 21 avril 2025

Introduction

Le slogan "Protéger ce qui a été acquis, gagner l'avenir" résonne alors que les deux grands syndicats du pays, CCOO et UGT, présentent leurs revendications pour le Premier Mai de cette année. Lors d'une conférence de presse à Madrid, les secrétaires généraux des deux organisations ont exposé leurs demandes en vue des manifestations qui se tiendront à travers l'Espagne.

Revendiquer une réduction de la journée de travail

Les dirigeants syndicaux, Unai Sordo pour CCOO et Pepe Álvarez pour UGT, ont appelé le Parlement à approuver la réduction de la journée de travail à 37,5 heures, un accord conclu avec le gouvernement l'année dernière. Cet accord reste bloqué dans le processus législatif, n'ayant pas encore été validé par le Conseil des ministres.

Sordo et Álvarez ont concentré leurs critiques sur les groupes parlementaires, insistant pour que l'accord soit respecté. Sordo a déclaré : "Nous allons être persistants et insistants pour que cet accord soit respecté". Álvarez a également demandé au gouvernement de "passer au processus législatif" pour répondre à cette revendication des travailleurs.

Réforme du licenciement

Une fois la question de la journée de travail réglée, les syndicats souhaitent entamer immédiatement les négociations pour réformer le licenciement. Cette réforme est à l'agenda de la vice-présidente Yolanda Díaz pour 2025. Le Plan Normatif de cette année prévoit de modifier le cadre légal afin d'« établir des garanties » pour les travailleurs.

Sordo a affirmé qu'il est "inexcusable" d'ouvrir une table de dialogue pour que l'Espagne se conforme à la Charte Sociale Européenne en matière de licenciement. Il a souligné que le licenciement doit devenir "le dernier recours pour les entreprises".

Appel à la négociation avec le patronat

Pepe Álvarez a exhorté le patronat à participer aux négociations lorsque la table de dialogue social sera ouverte. Il a averti que le patronat doit être conscient qu'il doit négocier ou que le gouvernement sera obligé de légiférer conformément au droit européen.

Les syndicats souhaitent que cette réforme soit traitée sérieusement. Álvarez a insisté sur la nécessité d'une collaboration constructive pour avancer sur ces questions cruciales.

Un message international pour le Premier Mai

Les leaders syndicaux veulent donner au Premier Mai une dimension internationale. Álvarez a décrit cette journée comme "profondément idéologique". Dans un contexte de guerre commerciale mondiale initiée par le président américain Donald Trump, ils ont critiqué sa politique tarifaire.

Sordo a comparé cette situation à des "abuseurs dans les cours de récréation". Ils ont également souligné l'importance pour l'Union Européenne de renforcer son autonomie en matière énergétique et de défense, tout en développant ses relations commerciales avec d'autres régions du monde.

Hommage au Pape François

Les dirigeants syndicaux ont également rendu hommage au Pape François, décédé récemment. Ils ont salué son "orientation progressiste" et son engagement en faveur des droits humains. Sordo a déclaré : "Il ne s'agit pas seulement de la mort d'un Pape, mais d'un leader dont nous avons besoin pour avancer dans les droits".

Álvarez a ajouté que son décès survient à un moment où des leaders sont nécessaires pour défendre les droits des individus dans le monde actuel.

Conclusion

En somme, les syndicats CCOO et UGT se mobilisent pour faire entendre leur voix à l'approche du Premier Mai. Ils insistent sur l'importance de la réduction de la journée de travail et de la réforme du licenciement, tout en appelant à une action collective pour défendre les droits des travailleurs. La nécessité d'une réponse rapide du gouvernement est essentielle pour éviter des mobilisations futures.

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