
Une étude scientifique menée sur deux millions de personnes pendant près de 35 ans révèle des conseils précieux pour améliorer l'espérance de vie. Bien que cela ne garantisse pas la vie éternelle, des efforts ciblés sur certains facteurs de risque peuvent significativement augmenter les chances de vivre plus longtemps.
Le New England Journal of Medicine a analysé les données de ce vaste panel réparti dans 39 pays depuis 1991. Les résultats mettent en évidence l'importance de cinq facteurs de risque : hypertension, tabac, cholestérol, surpoids et diabète.
Selon l'étude, éliminer ces cinq facteurs pourrait permettre de gagner jusqu'à 14 ans d'espérance de vie. Les hommes pourraient gagner 12 ans, tandis que les femmes pourraient bénéficier de 14,5 ans supplémentaires, surtout entre 50 et 90 ans.
Il est intéressant de noter qu'éliminer un seul des risques peut tout de même augmenter l'espérance de vie de quatre à six ans. Les statistiques montrent un écart significatif entre une personne sans facteur aggravant et une autre qui en cumule plusieurs.
Le risque de mourir avant 90 ans augmente considérablement : il passe de 53 % à 88 % chez les femmes et de 68 % à 94 % chez les hommes en présence des cinq facteurs de risque.
Face à ces résultats alarmants, Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse, souligne le besoin urgent d'améliorer la prévention en France. Il déplore que seulement 5 % des dépenses de santé soient consacrées à cette cause essentielle.
Une meilleure sensibilisation et des actions concrètes pourraient réduire les risques et améliorer la santé de la population. Cela nécessite un engagement collectif pour prioriser la prévention des maladies cardiovasculaires.
En conclusion, l'étude met en lumière l'importance de surveiller et de gérer les facteurs de risque cardiovasculaires. En agissant sur ces éléments, il est possible d'améliorer significativement l'espérance de vie. La prévention doit devenir une priorité pour garantir une meilleure santé à long terme.