Cette semaine, un surveillant pénitentiaire de Fleury-Mérogis a été la cible de tags à Morangis. Ce phénomène inquiétant se répand à travers le pays, mettant en lumière des actes d'intimidation croissants contre le personnel pénitentiaire.
Les tags « DDPF » apparaissent près des logements des surveillants, signalant un message clair : « nous savons que vous êtes là ». Cet acronyme signifie Défense des droits des prisonniers français, et représente un groupe responsable de violences récentes.
Le surveillant de Fleury-Mérogis a découvert ces lettres sur sa boîte aux lettres et dans l’ascenseur de son immeuble. Ce constat soulève des questions sur la sécurité du personnel pénitentiaire.
Suite à ces événements, une enquête en flagrance a été ouverte pour dégradation de biens. Les investigations sont désormais entre les mains de la DCOS 91, l’ancienne police judiciaire, compte tenu de la gravité de la situation.
Un dispositif policier a été mis en place autour de la résidence du surveillant afin d'assurer sa sécurité. L’administration pénitentiaire a été contactée, mais n’a pas fourni de commentaires.
Depuis la mi-avril, une série d’attaques et d’actes d’intimidation, tels que des voitures brûlées et des dégradations, ciblent le personnel pénitentiaire à travers la France. Début mai, la procureure de Paris a annoncé la mise en examen de 21 suspects liés à ces incidents.
La procureure a décrit le DDPF comme un étendard criminel rassemblant des malfaiteurs en guerre contre la pénitentiaire. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a également exprimé son inquiétude face à cette situation.
Un incident marquant s'est produit dans la nuit du 5 au 6 mai, lorsqu'un couple de surveillants a été victime d’un incendie criminel devant leur domicile. La femme a échappé aux flammes grâce à l’alerte de leurs voisins.
Ces événements soulignent l’urgence de la situation et la nécessité de mesures de protection pour le personnel pénitentiaire.
Les actes d'intimidation et de violence envers les surveillants pénitentiaires en France sont en forte augmentation. La situation actuelle nécessite une attention particulière des autorités pour garantir la sécurité de ces professionnels. Il est crucial de prendre des mesures efficaces pour lutter contre cette montée de la violence.