
Le 2 décembre 2025, un acte de barbarisme a eu lieu à Khost, en Afghanistan. Les autorités talibanes ont procédé à une exécution publique qui rappelle les heures les plus sombres de leur régime. Un homme a été exécuté pour avoir tué 13 membres d'une famille, dont neuf enfants.
Lors de cet événement, un garçon de 13 ans, membre de la famille des victimes, a été chargé d'exécuter le condamné. Ce dernier a tiré à trois reprises devant une foule de 80 000 personnes rassemblées dans un stade. La scène était marquée par des cris de « Allahou akbar » provenant de la foule.
Avant l'exécution, les responsables talibans ont demandé au jeune s'il souhaitait gracier l'homme. Après son refus, une arme lui a été remise pour procéder à l'exécution. Ce choix tragique a mis en lumière la brutalité du système judiciaire taliban.
Richard Bennett, le rapporteur spécial des Nations Unies pour l'Afghanistan, a exprimé son indignation sur le réseau social X. Il a qualifié ces exécutions de inhumaines et contraires au droit international. Bennett a appelé à l'annulation de cette exécution imminente, soulignant son caractère cruel et inhabituel.
Les exécutions publiques continuent de susciter des préoccupations au niveau mondial. Des organisations de défense des droits humains dénoncent ces pratiques comme des violations flagrantes des droits fondamentaux.
Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont intensifié l'application de la charia, menant à des exécutions publiques. Cet événement à Khost marque la onzième exécution depuis cette date. Les autorités continuent de justifier ces actes par des interprétations strictes de la loi islamique.
Le climat de peur et de répression s'est intensifié en Afghanistan, où les droits des citoyens, en particulier ceux des femmes et des enfants, sont de plus en plus bafoués.
L'exécution publique à Khost est un rappel tragique de la brutalité du régime taliban. Les réactions internationales soulignent l'importance de défendre les droits humains et de condamner de tels actes. L'Afghanistan continue d'être un pays où la violence et la répression sont omniprésentes, et la communauté internationale doit rester vigilante face à ces violations.