Le gouvernement britannique continue de pousser pour un accord commercial après l'imposition de tarifs par le président américain Donald Trump. Ce dernier a annoncé de nouveaux tarifs de 10 % sur tous les importations en provenance du Royaume-Uni et de 20 % sur celles de l'Union européenne. Cette situation soulève des préoccupations quant à un potentiel "guerre commerciale".
Les nouvelles taxes de Trump s'appliquent à une large gamme de produits importés. Selon le gouvernement britannique, ces tarifs pourraient avoir un impact significatif sur l'économie du Royaume-Uni. Un responsable de Downing Street a souligné que la différence entre 10 % et 20 % représente des milliers de postes de travail.
Le secrétaire aux affaires, Jonathan Reynolds, a affirmé que le gouvernement reste "entièrement concentré" sur la négociation d'un accord économique avec les États-Unis. Il a ajouté que "personne ne veut d'une guerre commerciale" et que le gouvernement fera tout pour défendre les intérêts nationaux du Royaume-Uni.
Les entreprises britanniques ont réagi avec inquiétude aux nouvelles mesures tarifaires. La Confederation of British Industry (CBI) a indiqué que le gouvernement a "à juste titre tenté de négocier une exemption". Le PDG de la CBI, Rain Newton-Smith, a déclaré que les annonces d'aujourd'hui sont "profondément préoccupantes" pour les entreprises.
Andrew Griffith, secrétaire d'État à l'ombre du commerce, a critiqué le parti travailliste pour son incapacité à négocier avec l'administration Trump à temps. Il a affirmé que ce sont les entreprises et les travailleurs britanniques qui paieront le prix de cet échec.
Les tarifs de 10 % vont encore affecter l'économie britannique, bien qu'ils soient moins élevés que ceux imposés à d'autres grandes économies. Par exemple, la Chine fait face à des tarifs de 34 %, tandis que l'Inde subit des tarifs de 26 %. Le Premier ministre Sir Keir Starmer a déclaré qu'il "gardait toutes les options sur la table" pour répondre à ces mesures.
Les responsables gouvernementaux espèrent que les négociations en cours établiront un "plafond" plutôt qu'un prix final. Cela pourrait permettre de discuter des modalités d'un accord commercial durable, en visant à réduire les tarifs.
Les discussions avec l'administration américaine ont progressé, bien que les commentaires publics de Trump aient parfois perturbé le processus. Un accord pourrait inclure des éléments au-delà de la simple réduction des tarifs, en se concentrant également sur la technologie et le commerce de biens et services.
La chancelière Rachel Reeves a suggéré que le Royaume-Uni pourrait modifier ses impôts sur les grandes entreprises technologiques dans le cadre d'un accord. Cette proposition pourrait avoir des implications importantes pour les entreprises américaines opérant au Royaume-Uni.
En résumé, le Royaume-Uni est confronté à une situation complexe avec les nouvelles mesures tarifaires de Trump. Le gouvernement continue de travailler pour éviter une guerre commerciale tout en protégeant les intérêts économiques du pays. La suite des événements dépendra des négociations en cours et de la capacité à établir un accord équilibré.