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Actions sur les marchés, tarifs et retraites : vos questions répondues

Publié le : 7 avril 2025

Les marchés financiers sont secoués par les annonces de tarifs du président américain Donald Trump. Ce dernier défend ses décisions, affirmant que "parfois, il faut prendre des médicaments pour réparer quelque chose". Les experts répondent à vos questions alors que le monde tente de comprendre cette turbulence et s'interroge sur sa durée.

Simon Jack, rédacteur économique à la BBC, explique que le FTSE 100, représentant les 100 plus grandes entreprises britanniques, a été "mis dans un grand seau en 1984". Chaque entreprise a reçu un certain poids selon sa taille. Ainsi, la valeur totale de ces entreprises reflète l'indice boursier. Par exemple, AstraZeneca ou HSBC ont plus de poids que d'autres.

Aux États-Unis, l'indice S&P 500 fonctionne de la même manière. Il regroupe les 500 plus grandes entreprises, avec une concentration importante sur des noms comme Apple, Nvidia et Amazon. Cet indice montre comment la valeur des actions évolue, indiquant ainsi le sentiment général sur les bénéfices futurs de ces entreprises.

Jack souligne que les mouvements des marchés boursiers ne reflètent pas toujours l'économie. Bien qu'ils puissent être liés, les impacts varient. Certaines personnes investissent directement dans des actions, ce qui les affecte immédiatement. Les chutes récentes sont parmi les plus importantes observées depuis la panique de 2020.

Les fonds de pension sont également exposés à ces fluctuations. L'investissement dans les fonds de pension est un jeu à long terme. Plus on se rapproche de la retraite, plus l'argent est dirigé vers des obligations d'État, limitant ainsi l'impact des fluctuations boursières. Il existe deux types de retraites : la retraite à prestations définies et celle à cotisations définies, chacune ayant ses propres risques.

La rédactrice politique de Bloomberg, Laura Davison, indique que les tarifs sont impopulaires, tant avant qu'après l'annonce de la semaine dernière. Les premières évaluations de la gestion économique de Trump sont assez défavorables. Les électeurs sont préoccupés par la hausse des prix et une économie jugée faible.

Ces tarifs pourraient entraîner une augmentation significative des prix pour les consommateurs américains, rendant les biens importés beaucoup plus coûteux. Cela pourrait également provoquer une inflation et un ralentissement économique, voire une récession.

Jack mentionne que certains considèrent cette situation comme une guerre économique par procuration avec la Chine. Trump a raison de dire que les marchés américains sont plus ouverts aux biens étrangers que l'inverse. Par exemple, le Royaume-Uni impose des tarifs sur les voitures américaines et certains produits alimentaires.

Les entreprises américaines, en cherchant à maximiser leurs profits, ont délocalisé certaines de leurs productions dans des pays comme l'Irlande ou le Vietnam. Cela a contribué à la richesse des États-Unis, mais a également permis à la Chine de gravir les échelons économiques, suscitant des inquiétudes lorsque la Chine commence à produire des technologies avancées.

La question de la reprise des marchés demeure incertaine, selon Davison. Cependant, une volatilité accrue est à prévoir. Les marchés ont réagi aux nouvelles de discussions entre Trump et des responsables vietnamiens concernant des tarifs. Cela a entraîné une hausse des actions de certaines entreprises comme Nike et Lululemon.

En général, il est probable que les marchés continuent de baisser, mais certaines actions pourraient se redresser si des exemptions sont envisagées. L'avenir des politiques de Trump reste flou, entre promesses de stabilité et possibilités de changements.

En somme, les récents développements économiques soulèvent de nombreuses questions. Les impacts sur les marchés boursiers, les retraites et l'économie mondiale sont significatifs. La situation actuelle exige une attention particulière, car elle pourrait influencer notre quotidien à court et à long terme.

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