Le PP et le PSOE ont fait leur retour de la Semaine Sainte sans progrès notables dans leur dialogue concernant le décret sur les tarifs douaniers de Donald Trump. Selon les populaires, il reste "très difficile" d'atteindre un accord pour valider les aides aux entreprises concernées. Malgré la bonne volonté des négociateurs, le ministre Carlos Cuerpo et Juan Bravo, les tensions demeurent.
Esther Muñoz, la vicesecrétaire générale de l'Éducation et de la Santé du PP, a souligné que le gouvernement doit présenter un plan sérieux. "Nous continuons à insister sur le fait que c'est un patch, et que le gouvernement doit proposer un plan compétitif", a-t-elle déclaré après le Comité de Direction présidé par Feijóo. Elle a également mentionné que le gouvernement n'a pas retenu les propositions faites.
Le PP considère la situation compliquée, mais ne renonce pas. Ils exigent que l'exécutif présente les budgets et prolonge la durée de vie des centrales nucléaires. Cependant, Moncloa n'a pas encore cédé sur ces points. Dans une interview, Cuerpo n'a pas fermé la porte à une prolongation du fonctionnement des centrales nucléaires d'Almaraz et des deux réacteurs catalans.
Il a évoqué la nécessité de prioriser la compétitivité. Muñoz a insisté sur le fait que le PP se positionnera toujours du côté des Espagnols, mais qu'il est difficile d'atteindre un accord avec un gouvernement qui change constamment de position.
Muñoz a critiqué les présumés scandales entourant Sánchez, exprimant son inquiétude quant à d'éventuelles concessions à Junts. "Sánchez nous oblige à regarder Waterloo et Teruel", a-t-elle déclaré. Elle a souligné que la dégradation du Parador est devenue un symbole du détruit d'Espagne.
Elle a également mentionné des incidents passés où le ministre de la Fomento aurait utilisé des furgonetas pour transporter des prostituées. "Chaque jour, il est évident qu'il n'a pas le soutien de ses partenaires", a-t-elle ajouté, affirmant que la Constitution l'oblige à présenter des budgets.
Muñoz a résumé la situation en déclarant que la législature est marquée par la corruption politique, la corruption économique et la dégradation morale. "C'est l'héritage de Pedro Sánchez", a-t-elle conclu, tout en affirmant que le PP continuera à remporter des victoires au Parlement.
En résumé, le dialogue entre le PP et le PSOE reste tendu, avec des exigences claires de la part du PP. Les critiques à l'égard de Sánchez soulignent des préoccupations profondes concernant la gouvernance actuelle. Le climat politique en Espagne est donc marqué par des défis importants et des tensions persistantes.