Les lois américaines font face à une pression croissante concernant les tarifs imposés par le président Donald Trump sur les biens canadiens. Alors que le délai pour ces tarifs approche, certains législateurs espèrent que le Canada prendra note de leurs efforts pour atténuer cette situation.
Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, a exprimé son inquiétude lors d'une interview. Il a déclaré : "J'espère vraiment qu'un accord final pourra être atteint. Les tarifs ne feront qu'augmenter les prix pour les Américains et probablement pour les Canadiens." Cette déclaration souligne l'importance de maintenir de bonnes relations entre les deux pays.
Beshear a également noté que le Kentucky a exporté 9,1 milliards de dollars de biens vers le Canada en 2023, ce qui représente une part significative de l'économie de l'État. Une guerre commerciale pourrait avoir des conséquences néfastes sur cette relation économique.
Les tarifs sont essentiellement des taxes qui affectent le commerce. Nikki Budzinski, représentante de l'Illinois, a exprimé ses préoccupations quant aux tarifs de représailles du Canada, affirmant qu'ils augmenteraient les coûts pour les agriculteurs. Cela rendrait leur situation financière encore plus difficile.
Elle a également critiqué le climat d'instabilité que ces tarifs créent dans les relations entre le Canada et les États-Unis. Budzinski a déclaré : "Nous devons cesser de jouer à ces jeux politiques avec certains de nos partenaires les plus importants, comme le Canada."
Pour éviter l'imposition de nouveaux tarifs, Trump a accepté un délai de 30 jours après que Trudeau ait promis de désigner les cartels de drogue comme des organisations terroristes. Cet accord a suscité des interrogations sur les véritables motivations derrière les tarifs, notamment en ce qui concerne la lutte contre le fentanyl.
Beshear a souligné que la frontière canadienne n'est pas la principale source du problème du fentanyl aux États-Unis. Les statistiques montrent que la majorité des saisies de fentanyl proviennent de la frontière mexicaine, ce qui soulève des doutes sur l'efficacité des tarifs en tant que solution.
Le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, a promis que le czar du fentanyl serait nommé avant la fin de la pause tarifaire. Ce rôle est crucial pour coordonner les efforts contre la crise du fentanyl, un problème qui touche de nombreuses communautés.
Des responsables canadiens, comme le commissaire de la GRC, soutiennent cette initiative. Ils estiment qu'un czar pourrait améliorer la communication entre les gouvernements canadien et américain, renforçant ainsi les efforts pour lutter contre le trafic de fentanyl.
En conclusion, les relations entre le Canada et les États-Unis sont mises à l'épreuve par les tarifs de Trump. Les gouverneurs et les législateurs américains cherchent à protéger leurs intérêts tout en maintenant des liens solides avec le Canada. L'avenir de cette relation dépendra de la capacité des deux pays à trouver un terrain d'entente.