Trump sauve la Russie de ses tarifs pour négocier davantage sur l'Ukraine
Introduction
Le président Trump a récemment annoncé des tarifs d'au moins 10 % sur presque tous les pays, à l'exception notable de la Russie. Cette décision soulève des questions, surtout avec un excédent commercial de 2,5 milliards de dollars entre les États-Unis et la Russie.
Les raisons des exemptions
La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a expliqué que les sanctions américaines en place contre la Russie empêchent déjà tout commerce significatif. De plus, d'autres pays comme Cuba, la Biélorussie et la Corée du Nord sont également exclus de cette liste.
Cependant, des nations avec un commerce encore plus limité, comme la Syrie, figurent sur la liste. Par exemple, la Syrie a exporté pour seulement 11 millions de dollars de produits l'année dernière.
Les échanges commerciaux avec la Russie
Selon le Bureau du Représentant Commercial des États-Unis, les importations américaines en provenance de Russie s'élevaient à 3,5 milliards de dollars en 2024. Ces importations comprennent principalement des fertilisants, de l'uranium enrichi et divers métaux.
En comparaison, l'Ukraine a exporté pour 874 millions de dollars, mais fait face à un tarif de 10 % sur ses exportations vers les États-Unis. L'Iran, également soumis à des sanctions, subit le même tarif.
Les négociations avec la Russie
Trump semble chercher à établir un rapprochement rapide avec Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Kirill Dimitriev, un proche conseiller de Poutine, est à Washington cette semaine pour discuter du processus de paix avec l'envoyé de Trump, Steve Witkoff.
Cette visite marque un tournant, étant la plus haute représentation russe à Washington depuis l'invasion de 2022. Dimitriev, sous sanctions, a même reçu une suspension temporaire de celles-ci pour entrer aux États-Unis.
Les implications des sanctions
Trump continue d'offrir des incitations à la Russie sans demander de contrepartie. Il semble convaincu que le facteur personnel pourrait inciter Poutine à atteindre un compromis. Dimitriev, homme d'affaires éduqué à Harvard, est perçu comme un interlocuteur idéal pour Trump.
Les relations de Dimitriev avec des entreprises américaines renforcent sa position. En Russie, il est reconnu que le pays est plus sanctionné que jamais, mais l'absence de tarifs a été accueillie avec satisfaction.
Conclusion
La politique de Trump face à la Russie soulève de nombreuses interrogations. Alors que les tensions persistent en Ukraine, le président américain semble privilégier le dialogue. Toutefois, la patience de Trump pourrait s'épuiser si la situation ne progresse pas rapidement.
