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Sánchez défend la taxation du SMI devant son exécutif, et le PSOE considère le débat clos : "la décision est prise"

Publié le : 17 février 2025

Débat sur le Salario Minimo Interprofesional

Pedro Sánchez a défendu ce lundi devant l'Exécutif fédéral du PSOE l'idée que le Salario Mínimo Interprofesional (SMI) puisse être imposé dans certaines circonstances. Cette déclaration intervient après la dernière augmentation qui a porté le SMI à 1.184 euros pour 14 paiements annuels. Il a souligné que la position du parti sur les questions fiscales est claire.

Ce débat a été marqué par un conflit public avec Sumar, le partenaire minoritaire de la coalition au gouvernement. Les sources de la direction affirment que "la décision est prise, aucune autre option n'est envisagée". En dépit de cela, Yolanda Díaz a exprimé sa volonté de contester cette décision au Congrès.

Réactions des Partis Politiques

Yolanda Díaz, en s'opposant à l'imposition du SMI, a été rappelée à l'ordre par des membres du PSOE. "Elle saura si elle veut voter avec le PP et probablement aussi avec Vox", ont-ils ajouté. Ce rappel intervient alors que le soutien électoral pour le parti de la vice-présidente est à 6,5%, soit la moitié du résultat obtenu lors des élections de 2023.

Non seulement Sumar, mais aussi plusieurs partis de centre-droit ont présenté des propositions contre l'imposition du SMI. Des alliés de Sánchez, tels que Podemos, ainsi qu'ERC et BNG, ont également pris position contre cette mesure.

Position du PSOE sur la Fiscalité

Le PSOE a pour instruction de faire de la pédagogie sur l'importance de l'imposition, tout en critiquant les partis de gauche qui s'opposent à cette idée. Ils qualifient cela de populisme fiscal. "Je souhaite transmettre un message de tranquillité et de confiance", a déclaré Esther Peña, la porte-parole nationale des socialistes.

Elle a ajouté que la grande majorité des personnes touchant le SMI n'auront pas à payer d'impôts. Pour celles qui le feront, elles paieront 830 euros de moins par an que si le PP était au pouvoir.

Conclusion

Le débat sur l'imposition du SMI met en lumière des tensions au sein du gouvernement espagnol. Alors que le PSOE défend sa position, les réactions des autres partis montrent une divergence croissante sur les questions fiscales. Les prochaines étapes de cette discussion seront cruciales pour l'avenir de la politique fiscale en Espagne.

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