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Yolanda Díaz réaffirme le défi à Montero sur le SMI : négocier ou s'opposer à la taxation au Congrès ?

Publié le : 17 février 2025

Contexte de la situation actuelle

Une semaine après le conflit au sein du gouvernement concernant la taxation du nouveau salaire minimum interprofessionnel (SMI), les positions entre le PSOE et Sumar restent éloignées. La vice-présidente et leader de Sumar, Yolanda Díaz, a de nouveau appelé publiquement la ministre des Finances, María Jesús Montero, à ouvrir des négociations entre les parties.

Si cette voie se ferme, Sumar envisage de faire avancer la question au Congrès. Dans une interview, Díaz a souligné que ce qui est "sensé" et "légitime" est d'atteindre un accord au sein du gouvernement par le biais d'une négociation bilatérale entre le ministère des Finances et celui du Travail.

Les enjeux de la négociation

Díaz a insisté sur le fait qu'il est crucial de déterminer si les bénéficiaires du nouveau salaire minimum doivent être imposés, et dans quelles conditions, maintenant qu'il s'élève à 1.184 euros en 14 paiements. Elle a déclaré : "Ce que j'ai appris chez moi, c'est de négocier sans dire que je ne bougerai pas."

Elle a également proposé que la crise du SMI puisse être résolue de deux manières : par la négociation, qui est celle qu'elle privilégie, ou par une initiative au Congrès, comme celle que Sumar a soumise.

Réactions et perspectives

Díaz a défendu l'idée de rechercher une majorité parlementaire contre le partenaire majoritaire du gouvernement, affirmant que le pouvoir législatif a ses propres fonctions. Elle a également souligné que la position de Sumar contre la taxation du SMI est en phase avec le bon sens des citoyens.

Elle a regretté que lorsque cette mesure n'est pas soutenue par le gouvernement, cela indique qu'il y a un problème. "Quand toutes les formations politiques soutiennent cette mesure, cela signifie quelque chose", a-t-elle insisté.

Propositions et compromis

La leader de Sumar a exprimé sa volonté de retirer sa proposition de loi sur le salaire minimum si un accord était trouvé avec le PSOE. Toutefois, elle a précisé que, dans le cas contraire, "la vie continuera sans aucun doute".

Elle a averti que Sumar ne renoncera pas à sa possibilité de gagner ce duel. "Toutes les formations avancent leurs propositions, c'est une démocratie", a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que toutes les formations de gauche et le PP s'opposent à la taxation des bénéficiaires du salaire minimum.

Conclusions sur la situation

Díaz a critiqué l'idée de faire porter le poids de la taxation sur les plus vulnérables, alors que les grandes entreprises échappent à leurs obligations fiscales. Elle a précisé que le débat ne porte pas sur une augmentation ou une baisse des impôts, mais sur "qui paie".

Elle a conclu en affirmant : "Pour éduquer, il ne faut pas frapper les plus fragiles. Ceux qui ont plus doivent se serrer la ceinture." Malgré ses discussions récentes avec Montero, elle ne perçoit pas d'approche politique à l'horizon.

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