
La nouvelle taux de déchets suscite de nombreuses interrogations au sein de la société. Cette réglementation répond à l'exigence de l'Union Européenne de recycler 55 % des déchets d'ici 2025, et 65 % dans la prochaine décennie. Elle doit s'appliquer à tous les municipalités de plus de 5 000 habitants.
Une question fréquente concerne le paiement de cette taxe dans le cadre des locations. Selon le site du Ayuntamiento de Madrid, c'est la personne bénéficiant du service qui doit s'en acquitter, donc généralement le locataire. Toutefois, des nuances existent, comme le stipule la Loi des baux urbains.
Concrètement, le propriétaire peut transférer le paiement si cela est clairement mentionné dans le contrat de location, avec le montant annuel spécifié. L'article 20 précise que les parties peuvent convenir que les frais généraux liés à l'entretien de l'immeuble incombent au locataire. Ce pacte doit être écrit et indiquer le montant de ces frais au moment de la signature.
Si le contrat ne mentionne pas ce taux ou a été signé avant son introduction, la responsabilité du paiement revient au propriétaire. À l'avenir, il est logique que les nouveaux contrats incluent une clause précisant que le locataire doit s'en charger.
Cependant, pour les contrats antérieurs, le locataire n'est pas obligé de le payer et peut s'y opposer. Les associations de locataires soulignent que la simple présence d'une clause générique dans le contrat n'est pas suffisante. Le montant exact de la taxe doit être clairement détaillé.
En résumé, la mise en œuvre de cette nouvelle taxe sur les déchets soulève des questions complexes concernant la responsabilité de son paiement. Les locataires doivent être attentifs aux détails de leur contrat pour éviter des malentendus. Une bonne communication entre propriétaires et locataires est essentielle pour clarifier ces obligations.