« Si les soignants le veulent, on le fera » : Doctolib prêt à instaurer la « taxe Lapin » sur les rendez-vous médicaux
Introduction
Le gouvernement français envisage d'introduire une « taxe lapin » pour les patients qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous médicaux. Cette mesure vise à lutter contre les absences non justifiées, qui entraînent une perte significative pour le système de santé.
Contexte de la taxe lapin
Lors d'une interview le 1er février, la ministre Catherine Vautrin a confirmé que cette taxe figurerait dans le budget de la Sécurité sociale. Selon l'ordre des médecins et des syndicats comme l’Union française pour une médecine libre (UFML), ces absences représentent une perte de 27 millions de consultations par an.
La mise en œuvre de cette taxe reste encore floue. Cependant, Doctolib, la plateforme de prise de rendez-vous, a exprimé sa volonté d'accompagner cette initiative, à condition que cela ne génère pas de charge administrative supplémentaire pour les soignants.
Modalités de la taxe
Le gouvernement a déjà évoqué une sanction de 5 euros pour les rendez-vous non annulés au moins 24 heures à l’avance. Cette proposition avait été formulée par l'ancien ministre Gabriel Attal lors de son discours de politique générale le 30 janvier 2024.
Les médecins semblent majoritairement favorables à cette mesure. Sophie Bauer, présidente du Syndicat des médecins libéraux, a souligné l'importance de cette initiative en raison des difficultés d'accès aux soins.
Soutien des professionnels de santé
Les professionnels de santé expriment leur soutien à la taxe lapin, la considérant comme une réponse nécessaire à un problème croissant. Ils estiment que ces absences non justifiées aggravent la situation des patients qui ont réellement besoin de soins.
Sarah Longé, médecin à La Rochelle, a également partagé son engagement en lançant un podcast sur la médecine préventive, soulignant l'importance de l'éducation sanitaire pour réduire les absences aux rendez-vous.
Conclusion
La mise en place de la taxe lapin pourrait transformer la manière dont les patients abordent leurs rendez-vous médicaux. Bien que des défis subsistent, l'adhésion des professionnels de santé pourrait faciliter son adoption. Il reste à voir comment cette mesure sera concrétisée dans les mois à venir.
