La situation à Tehran est alarmante alors qu'Israël intensifie ses frappes aériennes. Des milliers de personnes fuient la ville, et la peur s'installe parmi les habitants. Mon interlocutrice, ma sœur, cherche des réponses alors que la communication est difficile.
Malgré les bombardements, ma sœur reste dans son appartement. Elle se demande : "Que devons-nous faire ?" Les avions israéliens survolent la ville, et les tirs anti-aériens sont principalement inefficaces. De sa fenêtre, elle observe la situation, mais cela ne fait qu'aggraver son anxiété.
Les autorités israéliennes ont ordonné l'évacuation de son quartier, mais elle a choisi de rester. Elle est convaincue qu'il n'y a pas de cibles militaires à proximité, bien qu'elle s'inquiète d'une unité commerciale, potentiellement liée aux Gardiens de la Révolution.
Les magasins ferment leurs portes au Grand Bazaar de Tehran, et les approvisionnements alimentaires s'épuisent. Les boulangeries, par exemple, sont contraintes de fermer, certaines manquant de farine. Cela montre l'impact direct des frappes sur la vie quotidienne.
Bien que l'électricité et l'eau soient encore disponibles, la situation devient critique. Ma sœur, comme beaucoup d'autres, hésite à quitter la ville, car elle n'a nulle part où aller. Les routes sont congestionnées, mais les gens continuent de fuir.
Les habitants à proximité des installations nucléaires craignent également une contamination radioactive. Les frappes israéliennes ciblent ces sites, et la tension monte. Le gendarme nucléaire mondial a déclaré que les niveaux de radioactivité restent inchangés pour l'instant, mais l'incertitude persiste.
Les résidents qui choisissent de rester se demandent combien de temps cette situation va durer. Ils s'informent principalement par le biais de chaînes de télévision persanes basées à l'étranger, comme le service de BBC Persian.
Les déclarations de Donald Trump appelant à la reddition de l'Iran contrastent avec la position ferme du Guide suprême, Ali Khamenei, qui refuse de céder. Ce climat de tension exacerbe l'angoisse des Iraniens, qui craignent le chaos si le régime est déstabilisé.
Bien que peu de personnes sympathisent avec le régime, beaucoup redoutent les conséquences d'une instabilité accrue. La situation à Tehran est donc à la fois complexe et inquiétante.
La crise à Tehran soulève des questions sur l'avenir de ses habitants. Entre la peur des frappes, la pénurie de ressources et les incertitudes politiques, la vie quotidienne est profondément affectée. L'angoisse et l'incertitude règnent, alors que les Iraniens cherchent des réponses.