Le procureur général de l'État a soutenu devant la Cour suprême que la suppression des messages de son téléphone et le changement d'appareil n'ont aucun lien avec l'affaire en cours contre lui. Ce changement a eu lieu une semaine après qu'il a été inculpé le 16 octobre.
Álvaro García Ortiz a changé de téléphone le 23 octobre. Lorsque la UCO a perquisitionné son bureau sept jours plus tard, ils ont trouvé "zéro message" en lien avec l'objet de l'investigation, qui concerne la fuite de données sensibles.
Le procureur a affirmé que la suppression et le changement de terminal n'étaient pas motivés par une volonté d'occulter des informations. Il a indiqué que l'inférence faite à ce sujet était illogique.
Lors de sa déclaration comme mis en examen devant le juge Ángel Hurtado, il a précisé que le changement de mobile ne visait pas à dissimuler des données. "Si j'avais voulu cacher des informations, j'aurais changé de téléphone bien plus tôt", a-t-il argumenté.
Il a aussi noté que le raisonnement selon lequel il aurait agi à cause de cette affaire n'était pas fondé. "Je ne vais pas exposer mes données sans raison", a-t-il ajouté.
García Ortiz a expliqué qu'il supprime "tout le contenu" de ses appareils de manière régulière, car les informations qu'ils contiennent sont ultrasensibles. Il a souligné qu'il exerce son droit de gérer son terminal comme il l'entend.
Il a également mentionné que la suppression des messages n'était pas une tentative de dissimulation, mais une obligation légale de protéger des données sensibles.
Le procureur général a qualifié la perquisition de son bureau par des agents de la UCO de inimaginable. "Je n'aurais jamais pu imaginer que cela puisse arriver, car il n'y a pas de précédents", a-t-il déclaré.
Il a ainsi réaffirmé que le fait de devoir rendre son téléphone était impensable dans son esprit, renforçant son argumentation sur la légitimité de ses actions.
En résumé, le procureur général a défendu sa position en affirmant que le changement de téléphone et la suppression des messages étaient des actions banales et non liées à l'affaire en cours. Cela soulève des questions sur la perception et la gestion des données sensibles dans des situations délicates.