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Les témoignages au suprême révèlent des failles dans l'affaire Koldo et pointent vers des activités corruptibles au-delà d'Ábalos.

Publié le : 9 mars 2025

Introduction

Les récentes décisions judiciaires dans l'affaire Koldo ont mis en lumière des éléments accablants contre l'ancien ministre, José Luis Ábalos. Ce cas de corruption ne se limite pas à l'achat de masques durant la pandémie, mais s'étend à des allégations de trafic d'influence et de corruption au sein du gouvernement socialiste.

Les Déclarations au Tribunal Suprême

Les témoignages recueillis au Tribunal Suprême ont renforcé les indices de criminalité contre Ábalos. Selon des sources judiciaires, ces déclarations confirment les accusations de l'entrepreneur Víctor de Aldama, qui a collaboré avec la justice. Le magistrat Leopoldo Puente a souligné la puissance incriminatoire des preuves présentées.

Les déclarations de témoins, dont Jéssica R., ont contredit la défense d'Ábalos et de son conseiller Koldo García. Jéssica a révélé que c'était Ábalos qui avait facilité son logement dans un appartement luxueux, remettant en question les affirmations de Koldo sur son aide.

Les Liens avec les Entreprises Publiques

Jéssica R. a également évoqué son embauche dans deux entreprises publiques, confirmant que les démarches venaient d'Ábalos. Elle a admis n'avoir rien fait durant ses deux années d'emploi, ce qui a choqué le juge Puente. Cela soulève des questions sur l'utilisation des ressources publiques pour des intérêts personnels.

Les enquêteurs soupçonnent qu'Ábalos a profité de son poste pour favoriser des amis et des connaissances. Isabel Pardo de Vera, ancienne présidente d'Adif, a témoigné que des demandes de contrat avaient été faites en faveur de Jéssica et du frère de Koldo, Joseba García.

Les Licitations et les Adjudications

Les révélations continuent avec des affirmations concernant des licitations de travaux publics durant le mandat d'Ábalos. Javier Herrero, ancien directeur général des routes, a confirmé que la majorité des adjudications suspectées de manipulations avaient eu lieu sous le gouvernement socialiste. Ces informations mettent en lumière des pratiques douteuses dans l'attribution de contrats.

Les documents présentés par Aldama montrent que certaines œuvres étaient déjà préadjudicées à des entreprises sélectionnées, ce qui soulève des préoccupations quant à la transparence des processus d'attribution. Les modifications de contrat pourraient cacher des corruptions plus profondes.

Les Implications Financières

Un autre aspect clé de l'affaire est le paiement de 25 000 euros à Carlos Moreno, chef de cabinet de la ministre de l'Économie. Bien que Moreno ait nié avoir reçu de l'argent, les témoignages d'Aldama suggèrent que des fonds ont été échangés pour influencer des décisions. Cela soulève des questions sur l'intégrité des fonctionnaires impliqués.

De plus, l'affaire de Carmen Pano, qui a transporté 90 000 euros à la sede du Parti Socialiste, révèle un système de corruption où des paiements en espèces étaient utilisés pour influencer des décisions politiques. Ces allégations mettent en lumière la nécessité de réformes dans la gestion des fonds publics.

Conclusion

Les témoignages récents dans l'affaire Koldo révèlent un réseau complexe de corruption impliquant des fonctionnaires et des entreprises publiques. Les accusations contre José Luis Ábalos et ses associés soulèvent de sérieuses questions sur l'éthique au sein du gouvernement. L'évolution de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur la politique espagnole et sur la confiance du public envers les institutions.

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