BUENODIA

Jouer malgré la douleur et la peur du burnout : Y a-t-il trop de tennis ?

Publié le : 1 juin 2025

Introduction

Le monde du tennis est en pleine évolution, et les joueurs expriment de plus en plus leurs préoccupations concernant le calendrier chargé de la saison. Alex de Minaur, le numéro neuf mondial, a récemment fait part de ses inquiétudes sur le sujet, évoquant un sentiment de burnout après une sortie prématurée à Roland-Garros.

Les préoccupations des joueurs

De nombreux joueurs, dont le britannique Jack Draper et la championne Iga Swiatek, soulignent que les exigences physiques et mentales sont devenues insoutenables. Draper a mentionné la pression psychologique, tandis que Swiatek a décrit les défis actuels comme épuisants. De Minaur a ajouté que ces conditions pourraient raccourcir la carrière des joueurs.

Les réactions des organisations comme l'ATP et la WTA montrent qu'elles prennent ces préoccupations au sérieux. L'ATP a déclaré qu'elle comprend les inquiétudes des joueurs concernant la durée et les exigences de la saison. La santé et le bien-être des athlètes sont une priorité majeure.

Le calendrier de la saison

La saison de tennis s'étend sur 11 mois, avec des tournois majeurs comme l'Open d'Australie et Roland-Garros. L'année dernière, Jannik Sinner a joué 79 matchs, tandis qu'Aryna Sabalenka en a disputé 70. De Minaur a également participé à 23 tournois, soulignant la fatigue accumulée au fil des mois.

De Minaur a exprimé son ras-le-bol face à un calendrier qui ne laisse que peu de place au repos. Il a déclaré qu'après seulement deux jours de congé, il devait immédiatement reprendre l'entraînement pour la nouvelle saison. Ce cycle incessant soulève des questions sur la durabilité des carrières des joueurs.

Les défis des blessures

Les joueurs de tennis doivent souvent jouer malgré des douleurs. Naomi Osaka a révélé qu'elle avait remporté des titres majeurs en étant blessée. Elle a noté que, mentalement, elle se sentait obligée de donner le meilleur d'elle-même à chaque point. Cependant, cela peut mener à des blessures plus graves.

Les joueurs comme Ruud et De Minaur estiment que la structure actuelle du tennis pénalise ceux qui ne peuvent pas participer à certains tournois en raison de blessures. Ruud a souligné que l'absence de participation peut avoir des conséquences économiques et de classement significatives.

La nécessité d'une réforme

Le système de classement actuel repose sur un nombre limité d'événements. Chaque année, 19 événements comptent pour les classements ATP, tandis que la WTA en compte 18. De Minaur a critiqué cette structure, affirmant qu'elle pénalise les joueurs blessés. Il a indiqué que son classement comportait des zéros en raison de ses absences liées aux blessures.

La WTA a répondu que la nouvelle structure n'avait pas augmenté la charge de travail des joueurs. Les données des dix dernières années montrent que les joueurs participent en moyenne à 20 événements par an, ce qui soulève des questions sur l'équité du système actuel.

Conclusion

Les préoccupations croissantes concernant le calendrier du tennis professionnel ne peuvent être ignorées. Les joueurs comme Alex de Minaur, Jack Draper et Iga Swiatek demandent des changements pour préserver leur santé et leur carrière. La nécessité d'une réforme est de plus en plus pressante pour garantir un avenir durable au tennis.

tennis - Jouer malgré la douleur et la peur du burnout : Y a-t-il trop de tennis ?