Le ministre de la Défense d'Israël a récemment ordonné à l'armée de "saisir des zones supplémentaires à Gaza" si le groupe Hamas ne libère pas tous les otages restants. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes, alors qu'Israël a rompu un cessez-le-feu en vigueur depuis janvier pour reprendre ses frappes aériennes.
Israël Katz a affirmé que l'opération terrestre se poursuivrait "avec une intensité croissante" jusqu'à ce que tous les otages, "vivants ou morts", soient récupérés. Il a averti que plus le Hamas refuserait de coopérer, plus il perdrait de territoire au profit d'Israël.
Katz a également mentionné qu'Israël était d'accord avec une proposition présentée par l'envoyé américain Steve Witkoff. Cette proposition vise à libérer tous les otages en deux étapes, avec un cessez-le-feu entre chaque phase. Cependant, cette initiative semble stagner, car les négociations n'ont pas abouti à un accord concret.
Dans sa déclaration, Katz a précisé que les frappes aériennes, maritimes et terrestres seraient intensifiées jusqu'à ce que les otages soient libérés et que le Hamas soit vaincu. La situation est devenue de plus en plus tendue, avec des pertes humaines considérables des deux côtés.
La communauté internationale a exprimé des préoccupations face à la situation à Gaza. Le président américain Donald Trump a proposé un plan de transfert volontaire pour les résidents de Gaza, une idée qui a été rejetée par les autorités palestiniennes. Elles ont affirmé que la bande de Gaza "n'est pas à vendre" et que toute tentative de déplacement forcé serait considérée comme un nettoyage ethnique.
Les mois de négociations menées par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte ont abouti à un projet de cessez-le-feu en trois étapes. Malheureusement, les discussions ont échoué lorsque le Hamas a rejeté les modifications proposées par Israël et les États-Unis.
La violence a repris de manière significative, avec des frappes israéliennes qui ont tué plus de 430 personnes en seulement deux jours. En réponse, le Hamas a lancé des roquettes sur Tel Aviv, exacerbant encore la situation. Le porte-parole du gouvernement israélien a accusé le Hamas d'être responsable de cette escalade.
Actuellement, Israël affirme que 59 otages sont toujours détenus, dont 24 seraient encore en vie. La situation humanitaire à Gaza est désastreuse, avec plus de 48 500 Palestiniens tués depuis le début des hostilités, selon le ministère de la santé géré par le Hamas.
La situation à Gaza demeure extrêmement volatile. Les menaces d'Israël de saisir davantage de territoires et l'escalade des violences mettent en lumière les défis complexes de la région. Les efforts de médiation pour un cessez-le-feu semblent être entravés, laissant les civils dans une situation précaire et désespérée.