Une enquête pour cyberharcèlement et menaces de mort a été ouverte par le parquet de Paris concernant la famille de l’ancienne porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot. Cette information a été confirmée par Le Parisien, suite à une déclaration officielle du tribunal judiciaire.
La députée de la 8e circonscription des Hauts-de-Seine a récemment révélé être la cible de messages haineux sur les réseaux sociaux, en réaction à un tweet de Rima Hassan. Cette dernière a critiqué plusieurs personnalités politiques, dont Thevenot, après une visite en Israël, ce qui a déclenché une vague de violence verbale.
Dans un tweet publié le 16 mars, Rima Hassan a accusé l’ex-Premier ministre Gabriel Attal et d'autres élus d'être des cautionnaires du génocide. Elle a exigé qu'ils rendent des comptes pour leurs actions, en insinuant qu'ils avaient omis de fournir l'identité d'un individu posant avec une arme.
Cette accusation a exacerbé les tensions, menant à des réactions violentes sur les réseaux sociaux. Rima Hassan a clairement exprimé son indignation, ce qui a entraîné une escalade des menaces à l'encontre de Thevenot et de sa famille.
Sur son compte X, Prisca Thevenot a partagé des messages alarmants reçus sur Instagram. Un internaute a menacé sa famille en écrivant : « Que ton enfant subisse le même sort que les enfants palestiniens. Mort avec la tête découpée », selon une capture d'écran publiée par Thevenot.
Face à ces menaces inacceptables, elle a réagi avec fermeté. Elle a déclaré que le débat politique ne devrait jamais justifier de telles violences, ajoutant qu'elle avait déposé plainte pour mettre fin à cette situation.
Suite à ces événements, Prisca Thevenot a formellement déposé plainte. L'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris vise à examiner les chefs de cyberharcèlement et de menaces de mort à l'encontre de son entourage.
Cette démarche souligne l'importance de protéger les personnes engagées dans des missions de service public. Le parquet a précisé que l’enquête se concentre sur les atteintes dangereuses pour les personnes concernées.
La situation de Prisca Thevenot met en lumière les dangers du cyberharcèlement dans le paysage politique actuel. Les menaces de mort et la violence verbale sont des réalités auxquelles de nombreux élus font face. Il est crucial de prendre des mesures pour garantir la sécurité de ceux qui servent le public.