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Créteil : Le « violeur de Tinder » jugé en appel à partir de mardi

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Tinder - Créteil : Le « violeur de Tinder » jugé en appel à partir de mardi

Introduction

Salim Berrada, surnommé « le violeur de Tinder », sera de nouveau jugé à partir de mardi au tribunal de Créteil. Condamné à 18 ans de réclusion criminelle en première instance, il a fait appel de cette décision.

Le procès en appel

Le procès en appel de Salim Berrada, condamné pour avoir violé ou agressé sexuellement 15 femmes rencontrées en ligne, s'ouvre mardi à Créteil. Lors de son premier procès, en mars 2024, il avait clamé son innocence, soutenant que les relations étaient consenties.

Les avocats de l'accusé avaient plaidé l'« impossibilité de se défendre ». Après deux semaines d’audience, la cour criminelle de Paris l’a reconnu coupable de 12 viols et 3 agressions sexuelles, acquittant deux autres plaignantes pour manque de preuves.

Les plaignantes et leur épuisement

À quelques jours de l’ouverture du procès en appel, les avocates des plaignantes décrivent leur épuisement. « Ces femmes sont fatiguées de la longueur excessive de la procédure », a déclaré Me Marjolaine Vignola, avocate de trois parties civiles.

Me Sophie Rey-Gascon, avocate de quatre autres plaignantes, souligne que pour certaines, les faits remontent à plus de dix ans. Les faits dénoncés s'étalent de 2014 à 2016, et les plaignantes partagent des récits similaires sur leur rencontre avec Berrada.

Les circonstances des agressions

Salim Berrada attirait les femmes dans son studio via des messages sur des réseaux sociaux ou des sites de rencontres, proposant des séances photos. Une fois sur place, il offrait de l'alcool, ce que beaucoup n'osaient pas refuser, entraînant une ivresse anormale.

Les plaignantes décrivent un changement de comportement du photographe, qui les maintenait aux poignets malgré leurs refus, puis les violait. Ces témoignages soulignent la gravité des actes commis.

Les déclarations du tribunal

Lors du premier procès, le président de la cour criminelle, Thierry Fusina, a souligné le caractère particulièrement organisé et sériel des crimes. Il a également mis en avant l'importance du préjudice subi par les victimes, qui a profondément modifié leur existence.

La cour a rappelé que Berrada était mis en examen pour des faits similaires commis après sa remise en liberté en 2019. L'avocat général avait décrit Berrada comme un « insatiable chasseur égocentrique » qui ne reconnaissait rien.

Conclusion

Le verdict du procès en appel de Salim Berrada est attendu le 2 ou le 3 octobre. Il risque une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle. Les enjeux de ce procès sont cruciaux pour les victimes et pour la justice.

Publié le : 16 septembre 2025
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