Les mortiers d’artifice fendent l’obscurité, créant un vacarme assourdissant. Ces explosions, jadis réservées aux célébrations, perturbent désormais les nuits des habitants d’Île-de-France. Les chiffres révèlent une augmentation significative des incidents liés à ces tirs.
« C’était le soir du 14 juillet, vers 22 heures. J’étais allongée, à 20 cm de la fenêtre. Après l’explosion, la vitre s’est brisée », raconte Stéphanie, une habitante d’Alfortville. Le choc et le vacarme sont gravés dans sa mémoire. Depuis, elle n'ose plus ouvrir ses volets.
La police a répondu à l'appel, mais Stéphanie se souvient de leur dépassement. « Ils m’ont dit qu’ils passaient leurs nuits à courir après ces tirs de mortier », se rappelle-t-elle avec frustration. Malgré leurs efforts, la situation semble hors de contrôle.
La plainte de Stéphanie a été classée sans suite, un sort que de nombreux autres témoignages partagent. Ce sentiment d'impuissance face à la criminalité nocturne pèse sur les résidents. Ils se sentent abandonnés, cherchant désespérément des solutions.
Les incidents de mortiers d’artifice ne sont pas isolés. De nombreux habitants rapportent des expériences similaires. Ce phénomène crée un climat de peur et d’insécurité. Les nuits, autrefois paisibles, sont désormais marquées par l’angoisse.
La situation des tirs de mortiers à Île-de-France soulève des inquiétudes croissantes. Les témoignages de résidents comme Stéphanie illustrent un problème qui nécessite une attention urgente. La sécurité des habitants doit devenir une priorité pour les autorités.