Le 18 novembre 2024, Marine Tondelier a annoncé son intention de rester sur le réseau social X, géré par Elon Musk. Ce choix se démarque d'une tendance générale à gauche, qui pousse certains à quitter la plateforme. Dans une tribune parue dans La Croix, elle justifie sa décision par la nécessité de ne pas laisser un espace d'expression à l'extrême droite.
Elle souligne qu'abandonner X « n’a de sens que s’il est collectif et massif ». Tondelier refuse d'être la seule à quitter ce réseau social, qu'elle considère essentiel pour sa fonction politique actuelle. Elle souhaite ainsi continuer à défendre ses idées et celles des écologistes sur cette plateforme.
Marine Tondelier fait face à des défis quotidiens sur X, où elle reçoit une quantité incalculable d'insultes sexistes, souvent liées à son apparence physique. Malgré ces attaques, elle affirme qu'elle ne renoncera pas à son engagement. Elle critique la nouvelle politique de modération mise en place par Musk, qui, selon elle, désavantage les comptes progressistes.
Elle dénonce également les modifications algorithmiques qui favorisent les discours haineux et complotistes. Tondelier s'interroge : « Si je ne défends plus l'écologie et les écologistes sur les terrains hostiles comme X, qui le fera ? »
La secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier, appelle à une régulation européenne des géants du web. Elle insiste sur le fait que tant que X ne respectera pas les exigences des démocraties européennes, il faudra envisager son interdiction. « Je n’ai pas quitté X parce que c’est à X de nous quitter », déclare-t-elle fermement.
Ce positionnement fait écho à des décisions prises par plusieurs organismes et personnalités qui ont quitté X après des changements controversés. Tondelier avait proposé aux dirigeants du NFP de quitter le réseau social ensemble, mais sans succès.
Marine Tondelier reste déterminée à défendre ses convictions sur X, malgré les défis rencontrés. Son choix de rester sur cette plateforme est motivé par une volonté de ne pas céder d'espace à l'extrême droite. Elle appelle à une régulation stricte des réseaux sociaux pour garantir un environnement d'expression respectueux et démocratique.