Défendre la joie comme une tranchée, tel est le message puissant de Mario Benedetti. La création de la Fondation du Toro de Lidia il y a dix ans avait pour but de protéger la fête taurine, un élément essentiel de notre patrimoine culturel. Cette défense vise à célébrer une culture qui unit et qui est reconnue tant en Espagne que dans d'autres pays.
La mission principale de la Fondation est de défendre la culture taurine contre ceux qui cherchent à l'interdire. Ces personnes, souvent de mauvaise humeur, tentent de supprimer tout ce qui ne correspond pas à leur vision. Il s'agit d'une lutte contre l'intolérance qui nie l'existence d'une culture commune espagnole.
La Fondation a aussi pour objectif d'éduquer les administrations sur la réalité de la tauromachie, souvent méconnue. Cela inclut un discours qui met en lumière les contradictions des interdictions et les dangers qu'elles représentent pour notre société.
Il est devenu clair que la défense juridique de la tauromachie ne peut se limiter à des actions en justice. Elle doit également être intégrée dans la communication en faveur de la tauromachie. Le droit, selon Santo Thomas d'Aquin, doit être basé sur la raison et viser le bien commun.
Les tentatives d'interdiction de la tauromachie sont souvent le résultat de postulats idéologiques arbitraires. Ces actions peuvent avoir des effets dévastateurs sur notre système de libertés et sur l'État de droit, compromettant ainsi le bien commun.
Défendre la fête, c'est affirmer que la culture ne doit pas être réglementée par les pouvoirs publics. Leur rôle est de protéger et de promouvoir la culture, non de la limiter. La culture est le fruit des individus et des groupes sociaux, une manière de se définir et de construire une société.
Par conséquent, tenter d'interdire des manifestations culturelles populaires est un acte de totalitarisme inacceptable dans un État de droit. La culture doit être libre d'évoluer sans entrave.
Défendre la fête, c'est aussi veiller à ce que chaque animal soit traité selon sa nature. Les animaux doivent être au service de l'homme, contribuant à son alimentation et à ses rituels. Ils permettent également des avancées scientifiques qui améliorent notre qualité de vie.
Interdire ces pratiques ne mène pas à une société plus morale, mais à une dévaluation de la dignité humaine. Chaque être humain doit être reconnu pour son unicité, et cela passe par un traitement respectueux des animaux.
En somme, la défense de la tauromachie est une lutte pour la joie et la fête. C'est une célébration partagée que nous continuerons à vivre et à défendre. Les dix années de travail de la Commission Juridique de la Fondation du Toro de Lidia témoignent de cet engagement envers notre patrimoine culturel.