La Fiscalía de Barcelona, en collaboration avec la Unidad de Derechos Humanos et la Memoria Democrática de la Fiscalía Générale de l'État, a ouvert des enquêtes pénales pour la première fois. Cette initiative vise à examiner les tortures infligées pendant le franquisme par des membres de la Brigada Político-Social dans les locaux de la Jefatura Superior de Policía de Vía Laietana à Barcelone.
Les investigations ont été déclenchées suite à une plainte déposée par une victime concernant les mauvais traitements physiques et psychologiques qu'elle a subis lors de sa détention en février 1977. Cela s'inscrit dans un cadre de répression systématique pour des raisons politiques imposé par le régime dictatorial.
Le décret d'ouverture de l'enquête repose sur l'obligation établie par la Ley de Memoria Democrática. Cette loi stipule qu'il est essentiel de mener une enquête effective qui respecte le droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation. Ces principes sont des piliers du Droit International des Droits de l'Homme.
De plus, le décret examine les critères objectifs, temporels et contextuels nécessaires à l'application de cette loi. Il s'agit de graves violations du Droit International des Droits de l'Homme, survenues lors du coup d'État du 18 juillet 1936, pendant la guerre et la dictature, jusqu'à l'entrée en vigueur de la Constitution espagnole le 29 décembre 1978.
Les faits doivent avoir été commis dans le cadre d'un régime institutionnalisé de répression contre la population civile, en l'occurrence pour des raisons politiques. Le Ministère Fiscal, dans des actions précédentes, a déjà soutenu que, selon la nouvelle loi, il est nécessaire de mener une enquête effective.
Cette enquête ne vise pas uniquement la poursuite pénale, mais garantit également aux victimes leurs droits à la vérité, à la justice et à la réparation. Cela reste valable, indépendamment du résultat final du processus.
Cette initiative marque une étape significative dans la reconnaissance des violations des droits humains durant le franquisme. Elle témoigne d'une volonté de faire la lumière sur les événements tragiques du passé et de rendre justice aux victimes.
En ouvrant cette enquête, la Fiscalía de Barcelone envoie un message fort sur l'importance de la mémoire et de la justice. Cela contribue à la réconciliation et à la construction d'une société plus juste, où les droits fondamentaux sont respectés.
En conclusion, l'ouverture de cette enquête par la Fiscalía de Barcelone représente un pas crucial vers la réparation des injustices passées. Cela souligne l'importance d'honorer la mémoire des victimes et de garantir leurs droits. La quête de vérité et de justice demeure essentielle pour prévenir la répétition de telles atrocités à l'avenir.