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Caridad Martín, l'ex-gérante de Tragsatec : "Je suis le bouc émissaire, le pare-feu pour stopper l'enquête sur Jésica"

Publié le : 26 mai 2025

Déclarations de Caridad Martín devant le Sénat

Caridad Martín, ex-gérante de Développement Rural et Politique Forestale de Tragsatec, a récemment témoigné devant la commission du Sénat concernant le cas Koldo. Elle s'est déclarée être une tête de turc, affirmant qu'elle était la responsable du projet lié à Jésica Rodríguez. Martín a exprimé qu'elle se sentait persécutée pour éviter qu'elle ne parle.

Selon ses dires, elle a été contrainte de présenter sa démission pour interrompre les investigations avant que l'ex-compagne d'Ábalos ne témoigne devant la Cour suprême. Le président de Tragsa, Jesús Casas, lui aurait demandé de faire un sacrifice pour le bien de l'entreprise. Martín a expliqué que cette demande était une mesure préventive pour protéger la société.

Problèmes personnels et psychologiques

Martín a révélé être suspendue de son poste et en arrêt de travail en raison des problèmes psychologiques causés par cette affaire. Elle a déclaré : "J'ai peur, je suis en traitement, je crains pour ma santé mentale." Son témoignage a mis en lumière l'impact émotionnel qu'a eu cette situation sur elle.

Elle a également exprimé sa crainte de ce qui pourrait être dit à son sujet dans les médias. Ce climat de pression a contribué à son état de détresse, rendant la situation d'autant plus complexe pour elle.

Relations avec Jésica Rodríguez

Martín a expliqué avoir entendu parler de Jésica Rodríguez pour la première fois en octobre 2024, lorsque l'affaire a été médiatisée. Elle a affirmé que Jésica n'était qu'un nom parmi d'autres et qu'elle n'avait aucune connaissance d'une relation entre elle et le ministre. Martín insiste sur le fait qu'elle n'a jamais reçu d'instructions concernant Jésica de la part de ses supérieurs.

Elle a également nié avoir été informée par Virginia Barbancho d'éventuelles irrégularités concernant le travail de Jésica. Malgré ses affirmations, elle a mentionné plusieurs échanges de courriels pour appuyer ses dires, mais a refusé de les fournir à la commission par crainte de représailles.

Procédure de cessation et irrégularités

Martín a appris son licenciement par la presse, qui l'a qualifiée de première victime du cas Koldo. Elle a passé un week-end entier avant que ses supérieurs ne lui annoncent officiellement son renvoi et l'ouverture d'un dossier disciplinaire.

Elle a révélé qu'on lui avait dit que si elle mettait son poste à disposition, l'enquête serait close, mais trois mois plus tard, cela n'était toujours pas le cas. La demande de démission lui aurait été faite par le président de Tragsa avant qu'elle ne reçoive le courriel lui demandant de démissionner.

Conclusions sur le processus de sélection

Martín a souligné que les irrégularités concernant Jésica devraient être recherchées dans le processus de sélection et de recrutement. Elle a affirmé que des curriculums étaient imposés par Adif, et selon elle, ces personnes étaient déjà pré-sélectionnées.

En particulier, le curriculum de Jésica a été soumis dans un délai très court de sept heures, ce qui a soulevé des questions sur l'équité du processus de recrutement. Cette situation met en évidence des préoccupations sur la transparence des pratiques de recrutement au sein de l'entreprise.

Conclusion

Les déclarations de Caridad Martín devant le Sénat révèlent une affaire complexe entourée de tensions personnelles et d'allégations d'irrégularités. Son témoignage met en lumière les défis auxquels elle fait face et soulève des questions sur le processus de sélection au sein de Tragsatec. Cette affaire continuera probablement à être suivie de près par les médias et les autorités concernées.

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