María Corina Machado a récemment exprimé son mécontentement lors d'une interview. Elle a critiqué le groupe de dirigeants ultramodérés, dirigé par Henrique Capriles et Manuel Rosales. Ces derniers ont convenu avec Nicolás Maduro de participer aux élections du mois prochain, qualifiées de "fake".
Elle a déclaré que ce qui lui a le plus fait mal, ce sont les amis et compagnons perdus, car ils ont trahi la cause. Selon elle, certains se sont rendus ou ont abandonné la lutte. Machado, qui reste en clandestinité au Venezuela, a souligné que ceux qui appellent à la capitulation sont impardonnables.
Machado a précisé que le régime cherche à passer la page des élections présidentielles de l'année précédente. Elle a dénoncé la farsa des élections du 25 mai comme une partie de cette opération. La leader de la Plateforme Unitaire a affirmé que l'Histoire jugera ces événements de manière impeccable.
La plateforme a décidé de ne pas participer aux élections orchestrées par la dictature. Cette décision est le reflet d'un quiebre interne au sein de l'opposition démocratique. Malgré cela, ceux qui se présentent aux élections représentent une minorité qui a été largement battue lors des primaires de 2023.
José Guerra, économiste et membre du groupe critique de Capriles, a défendu ses collègues en affirmant qu'ils ne sont pas des traîtres. Il a mentionné que des personnalités comme Juan Requesens et Rafael Ramírez ne devraient pas être satanisées pour leurs opinions. Selon lui, un leader doit unir plutôt que diviser.
Plusieurs de ces dirigeants ont été expulsés de leur parti, Primero Justicia. Seul le parti Un Nouveau Temps, dirigé par Rosales, ainsi que d'autres critiques et dirigeants indépendants, soutiennent cette rupture au sein de l'opposition. Cela représente un défi au leadership de Machado.
Depuis le début, l'objectif de Maduro était que Rosales ou Capriles deviennent les candidats à la présidence en 2024. Il est conscient que ces deux figures sont rejetées par la majorité de l'opposition. Machado a averti que le 25 mai sera une énorme défaite pour ceux qui s'y prêtent, y compris pour le régime.
Elle a insisté sur le fait que la société vénézuélienne n'est pas ingénue et qu'elle comprendra les enjeux de cette situation. Sa détermination à défendre la cause démocratique reste intacte malgré les défis auxquels elle fait face.
María Corina Machado continue de se battre pour la démocratie au Venezuela. Sa critique des dirigeants ultramodérés souligne un profond déchirement au sein de l'opposition. Alors que le régime tente de maintenir son pouvoir, la voix de Machado résonne comme un appel à la résistance et à la lutte pour un avenir meilleur.