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« Je ne prends jamais le train » : elle doit 21 669 euros d’amende à la SNCF après une usurpation d’identité.

Publié le : 9 février 2025

Une histoire d'usurpation d'identité

Méline, une jeune femme de 18 ans, vit un véritable cauchemar à Verneuil-sur-Vienne. Victime d'une usurpation d'identité, elle reçoit des amendes de la SNCF qu'elle n'a jamais méritées. « Mon quotidien ? Me lever le matin, recevoir une amende, aller porter plainte. C’est l’enfer », confie-t-elle. Cette situation dure depuis deux ans.

Malgré le fait qu'elle ne prenne jamais le train, Méline a reçu 103 documents de la SNCF, représentant entre 30 et 50 amendes, pour un total de 21 669 euros. Elle se retrouve à porter plainte sans relâche pour éviter des saisies sur son compte. Épuisée, elle traverse un véritable parcours administratif sans fin.

La réaction de la SNCF

La SNCF a exprimé sa préoccupation face à cette usurpation d'identité. SNCF voyageurs a tenté de contacter Méline à plusieurs reprises, mais elle a dû faire un scandale à la gare de Limoges pour obtenir une réponse. « Ils sont restés injoignables pendant des mois », déplore-t-elle. La situation s'est cependant améliorée depuis que son histoire a été révélée par le quotidien local.

Récemment, SNCF voyageurs a annoncé que « Méline ne recevra plus de PV ». Cela montre une certaine réactivité de leur part, mais le chemin reste semé d'embûches pour la jeune femme. Elle doit encore suivre des démarches auprès de l’officier du Ministère public pour résoudre le problème des amendes.

Un parcours semé d'embûches

Pour Méline, le combat ne fait que commencer. Bien que la SNCF ait pris des mesures, les conséquences de l'usurpation d'identité sont toujours présentes. Elle doit naviguer dans un système complexe pour faire valoir ses droits. Chaque nouvelle démarche est un défi supplémentaire à relever.

La situation de Méline met en lumière un fléau qui touche de nombreuses personnes. Les cas d'usurpation d'identité sont de plus en plus fréquents et peuvent avoir des conséquences financières désastreuses. Il est crucial de sensibiliser le public à ce problème.

Conclusion

En résumé, l'histoire de Méline est un exemple frappant des difficultés rencontrées par les victimes d'usurpation d'identité. Malgré les efforts de la SNCF, le chemin vers la réparation est long et semé d'embûches. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour protéger les victimes et faciliter leurs démarches.

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