Ce mardi, nous sommes au deuxième jour d'une semaine de grèves à la SNCF. Les perturbations touchent principalement l'Île-de-France, mais certaines régions sont également affectées. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a annoncé que la SNCF fournirait bientôt les prévisions pour le week-end.
Interrogé sur franceinfo, il a estimé que « probablement 14 000 trains sur 15 000 vont circuler aujourd'hui sur tout le territoire, avec tous les TGV ». Cependant, il a ajouté que des situations « plus compliquées existent comme en Île-de-France ».
Philippe Tabarot a exprimé sa satisfaction face à la non-participation de certains syndicats à la grève. Il a déclaré : « On nous parlait de grève massive. On en tirera les enseignements ». Il a également rappelé que les cheminots grévistes ont des préavis dormants et peuvent se déclarer grévistes 48 heures à l'avance.
Il a suggéré que la loi pourrait changer cette situation, proposant un délai de 72 heures pour que les usagers soient informés le plus tôt possible.
Le ministre a critiqué la politique du carnet de chèques utilisée par les précédentes administrations pour éviter les grèves. Il a déclaré : « Si on avait fait ça, cela n’aurait rien résolu et peut-être aurions-nous eu le même problème pour de prochains ponts ».
Cette approche, selon lui, n'apporte pas de solution durable aux conflits sociaux. Il semble que le gouvernement privilégie un dialogue ouvert plutôt que des solutions à court terme.
Sur le sujet de la sécurité et de la reconnaissance faciale dans les transports, Philippe Tabarot a affirmé qu'il faudra « évoluer » sur cette question. Cela pourrait contribuer à fluidifier les contrôles.
Il a exprimé sa confiance dans le fait que le Conseil constitutionnel et la CNIL sauront établir des garanties concernant le respect de la vie privée des usagers.
En résumé, la situation à la SNCF reste tendue avec des grèves en cours, mais le gouvernement semble adopter une approche différente. Les discussions autour de la sécurité et des préavis de grève sont essentielles pour l'avenir des transports en France. La volonté de dialogue et de réforme pourrait offrir des solutions durables.