Le grand blackout qui a eu lieu hier a causé un véritable chaos dans la mobilité routière des grandes métropoles espagnoles. Ce phénomène a perturbé non seulement le réseau ferroviaire, mais a également piégé de nombreux voyageurs dans les trains et les gares. Les aéroports ont dû réduire leur capacité opérationnelle, entraînant des reprogrammations de vols.
Le rétablissement des infrastructures, en particulier ferroviaires, prendra plusieurs jours. Cela dépendra des conditions dans lesquelles l'électricité sera rétablie, un défi sans précédent pour le système. À la fin de la journée, le ministère des Transports a annoncé l'ouverture de plusieurs gares pour accueillir les passagers bloqués.
Le système ferroviaire espagnol, qui inclut des trains à grande vitesse, transporte quotidiennement des millions de personnes. À 12h56, Adif a signalé que les 16 000 kilomètres de réseau étaient interrompus. Le ministre des Transports, Óscar Puente, a indiqué que 116 trains étaient immobilisés, laissant des passagers en attente pendant des heures à Madrid et à Barcelone.
Bien qu'il n'y ait pas de chiffres officiels sur le nombre de personnes affectées, les trains de haute vitesse déplacent plus de 115 000 voyageurs chaque jour. Ce chiffre grimpe à des millions dans les zones métropolitaines comme Madrid et Barcelone. Le protocole pour rétablir la mobilité priorise les services de proximité, qui reprendront deux heures après le retour de l'électricité.
Les gares majeures, telles que Atocha et Sants, ont été ouvertes pour loger les voyageurs évacués. Des organisations comme la Croix-Rouge ont été mobilisées pour fournir nourriture et couvertures. Ces mesures étaient essentielles face à la paralysie du système ferroviaire.
La chute de l'électricité a également conduit de nombreuses entreprises à suspendre leurs activités, poussant les gens à utiliser massivement leur voiture. Cela a provoqué des embouteillages sur les routes, en particulier à Madrid et Barcelone, où le trafic quotidien approche les 1,5 million de véhicules.
Les tentatives de déviation du trafic vers le centre-ville ont échoué, car les feux de circulation étaient également hors service. Les municipalités ont dû déployer tous leurs agents de police pour réguler la circulation, rendant la situation encore plus complexe.
Comparé aux autres modes de transport, l'impact du blackout sur les aéroports a été moins sévère. Aena, qui gère le réseau aéroportuaire espagnol, a activé des systèmes de contingence pour maintenir les opérations. Cependant, des difficultés d'accès ont entraîné des annulations de vols.
Le ministère des Transports a noté une réduction de 20 % des opérations aériennes en raison de précautions de sécurité. Les files d'attente aux comptoirs des aéroports étaient comparables à celles des taxis, soulignant l'ampleur de la situation. Iberia, le principal opérateur, a annulé 23 vols parmi les 247 prévus.
En somme, le grand blackout a eu des répercussions considérables sur la mobilité en Espagne. Le rétablissement complet des services prendra du temps et nécessitera des efforts coordonnés. Les autorités doivent maintenant se concentrer sur la restauration de la normale et la mise en place de mesures préventives pour éviter de futures crises.